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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 16:01


** Chapitre 7**

 

Après être passés à la galerie pour voir le nouvel acheteur de ces œuvres et récupérer le tableau qu’elle ne vendrait jamais; Largo la raccompagna au building où elle promit de rester avant de repartir. Pourtant la jeune femme monta d’abord à l’appartement déposer son sac et son tableau avant de descendre au bunker.

Mais, je n’y trouvais personne pourtant j’y entrais car Largo m’avait donné une clé pour entrer partout, les ordinateurs était en veille mais, Giorgi n’était pas là et je me demandais où il avait bien pu aller sans doute un mission pour Largo et j’en fus déçue, je ne pouvais pas m’attacher si vite tant que la Commission me traquerais je ne pouvais pas m’attacher alors remontant à l’appartement je me remis à peindre pour évacuer ma peur et mes angoisses pourtant au bout de deux heures épuiser je reculais pour voir mon travail je remarquais que mon tableau représentait un couple enlacé, entouré d’ordinateurs mais, où avais-je la tête ?

Cet homme ne semblait pas vouloir être plus proche de moi et il parlait par monosyllabe lorsque j’étais là alors je jetais sur le tableau un peu de peinture noir pour effacer cette image heureusement que j’avais peinte. Largo, que je sentis arriver, me demanda surpris.

- Ce tableau était aussi mauvais.

- Je eu... oui. Marmonna-t-elle.

La sentant étrangement sombre il lui posa les mains sur les épaules en fixant le tableau dont les trois quart étaient recouvert de noir mais, on pouvait encore voir quelques traces. Il essaya de la réconforter.

- Allons ce n’est qu’une phase après tout je suis sûr qu’un peu de repos te fera du bien.

- Peut-être.

- Ce week-end on emménage chez nous, j’y ai envoyé Kerensky pour qu’il mette en place un système de sécurité pour que nous puissions y être en paix, on emménagera un atelier pour toi, un bureau pour moi, nos chambre, salon etc. D'ailleurs il faudrait aller faire les boutiques pour trouver de quoi meubler tout ça.

Elle sourit, amusée de le voir si enthousiaste et sentit sa bonne humeur la contaminer avant de dire.

- D’accord si tu n’as plus de rendez-vous aujourd’hui, je vais prendre une douche et nous pourrons allez faire les magasins, il faut que j’appelle ma banque pour leur dire que je vais encore faire des folies. Au faites où sont Joy et Simon ?

- Simon a accompagné Kerensky et Joy est au bunker, je l’appelle pour qu’elle nous accompagne si tu veux ?

- Mais, bien sur monsieur Winch nous avons besoin de la femme que tu aimes pour nous donner son avis après tout si un jour elle doit vivre avec nous, il faudra qu’elle aime l’endroit et, il ne faut pas oublier que c’est aussi ton garde du corps.

- Eh ! Oh ! S’écria Largo pour l’interrompre mais, elle poursuivit en rejoignant la salle de bains.

- Je sais ce que je dis alors je me dépêche.

Largo éclata de rire ravit de la voir de nouveau sourire et se tourna vers le tableau qu’elle avait voulu détruire et qu’il avait vu avant qu’elle ne le face, en se demandant qui était cet homme qui l’enlaçait. Un ancien amour ? Pourtant le décor lui avait semblé familier mais, sans plus se soucier il retourna l’attendre.

Largo allait devenir fou, ils avaient déjà fait plusieurs magasins et meublés presque toute leur nouvelle maison, Joy semblait presque aussi agacée que lui, mais voir sa sœur ainsi distraite de ses sombres pensés lui réchauffait le cœur pourtant il finit par lui dire avec un sourire plutôt las :

- Lizzie ai pitié de moi et dis moi que tu as bientôt finit ?

Elle sourit ravit de la façon dont il l’avait appelé.

- Si tu m’appelle encore comme ça, je te dirais si j’ai finit.

- Lizzie. Répéta-t-il souriant et elle lui rendit en disant.

- Nous avons finit je ferais venir quelques petit trucs de France et normalement ce week-end nous recevrons de quoi meubler toute la maison.

Joy leva les yeux au ciel pour éviter de pousser un soupir et Lizzie éclata de rire en disant.

- Au moins en matière de course vous ne pouvez pas dire que vous n’êtes jamais d’accord.

Largo et Joy échangèrent un regard gêner mais, Lizzie frappait dans ces mains en disant.

- Moi je meurs de faim et vous ?

- Il est en effet l’heure de dîner…

Largo fut interrompu par sa sonnerie de téléphone c’était Simon et aussitôt ils se donnèrent rendez vous dans un restaurant pour dîner.

- Kerensky et Simon on finit la sécurité de la maison et nous rejoignent pour le dîner. En route mesdames.

Lizzie sourit de plus belle sans s’apercevoir que Joy l’avait remarqué et prenant la voiture ils rejoignirent donc le restaurant où ils devaient retrouver leurs deux amis. La soirée se déroulait dans un calme amical et les cinq compagnons discutaient de tout et de rien. Pourtant la jeune fille ne pouvait s’empêcher de s’interroger ne sachant comment se comporter vis-à-vis de Giorgi. Il ne lui avait toujours pas fixé de date pour leur dîner pourtant il l’avait embrassée deux fois. L’estomac noué la jeune femme s’excusa un instant pour aller aux toilettes où Joy la suivit. Alors qu’elle se lavait les mains Joy jeta un coup d’œil pour voir si elles étaient seules avant de lui demander.

- Je sais qu’on vient juste de faire la paix mais, tu peux te confier à moi si tu as des soucis, je sais écouter surtout mes amis.

- Merci Joy. Ce… ce n’est pas vraiment un souci c’est que… je n’ai jamais vraiment eu de relation avec un homme et je… je ne sais pas comment… je ne sais pas comment me comporter.

La jeune femme était rouge de confusion et Joy lui sourit en lui disant.

- Tu te souviens que j’allais te dire quelque chose lorsque Largo et Simon nous ont interrompues dans la nouvelle maison et bien je voulais te dire que… que je vous ai vu sans le vouloir Kerensky et toi l’autre jour au Bunker.

La jeune femme rougit de plus belle et bafouilla.

- Je ne… je…

- Allons, ne soit pas embarrassée, de toute façon c’est ton choix mais, bon c’est vrai que tu n’as pas choisi le plus facile avec celui-là on ne sait pratiquement jamais ce qu’il pense. Pourtant il est vrai que tu n’es pas comme les autres et même si Giorgi et moi, on s’entend plus ou moins bien, je sais qu’il a beaucoup de respect pour Largo.

- Merci mais… je ne voudrais qu’il se sente obligé de quoi que soit envers moi par ce que je suis sa demi-sœur.

- Je ne pense pas qu’il intéresse à toi que par ce que tu es la sœur de Largo, Giorgi n’est pas comme ça tu dois lui plaire réellement.

- Nous n’en n’avons pas parlé… j’aimerais pouvoir savoir ce qu’il veut.

- Demande-lui ou veux-tu que je le face à ta place ? Demanda Joy avec malice.

- Oh non ! Je ne veux pas qu’il pense que je… que…

 - On vient de faire connaissance mais, je suis sûre que tu trouveras un moyen de le savoir, bon il serait temps d’y retourner ou nos trois hommes vont s’inquiéter.

- Oui, merci Joy.

- Pas de problème, si tu as besoin de parler à une femme appelle-moi.

- Merci, avec plaisir.

Elles échangèrent un sourire et retournèrent à table. Même si les paroles de Joy l’avait quelques peu soulagée la jeune femme ne parvenait pas à dormir, Largo dormait dans son lit et elle sur le canapé, elle avait réussit à le convaincre que chacun son tour ils dormiraient sur le canapé et le lit alors elle pouvait se lever sans réveiller son frère. Elle fit d’abord le tour de la pièce pour marcher au hasard puis, elle s’assit au bureau et remarqua que la ligne du bunker était allumer, quelqu’un travaillait encore là-bas. C’était étrange; Largo lui avait dit que seul Simon, Kerensky et Joy avait le droit de travailler là bas.

Décidée d’aller voir ce qui se passait elle enfila rapidement son ensemble en velours pantalon et t-shirt puis, un gilet et descendit au bunker mais, avant qu’elle n’ouvre la porte celle-ci s’ouvrit sur Kerensky, elle rougit et bafouilla en baissant les yeux.

- Je ne voulais pas… pas vous déranger j’ai… j’ai vu que… que quelqu’un se trouvait au bunker… et Largo m’a dit que l’accès en était limité… mais, je… je…

Lui relevant le menton pour qu’elle le regarde il lui murmurait.

- Je croyais pourtant ne pas vous faire peur.

- Vous… vous ne me faites pas peur… qu’elle idée, je… j’ai juste été surprise de vous trouver ici.

Il avait plongé son regard dans le sien et la jeune femme sentait son cœur battre à tout rompre et elle espérait qu’il ne l’entende pas, il s’écarta sans la quitter des yeux pour qu’elle entre dans le bunker ce qu’elle fit en essayant de ne pas lui montrer combien elle était réellement troublée de se retrouver seule avec lui, il lui demanda :

- Vous n’arrivez pas à dormir ?

- Vous non plus. Lui répondit-elle sans le regarder.

De nouveau il était auprès d’elle pour lui relever le menton pour qu’elle le regarde et lui dire.

- J’avais quelque chose à faire mais, vous ?

- Je… Elle déglutit et finit par se lancer. Nous n’avons pas fixé de date pour le dîner.

Il sourit, elle ressemblait à une petite fille et il ne voulait pourtant pas l’effaroucher pourtant elle lui plaisait énormément, elle avait l’air si fragile et si innocente qu’il craignait de la voir s’enfuir s’il faisait un pas de trop, pourtant il ne voulait pas qu’elle disparaisse de sa vie, il hocha la tête en disant.

- Cela me semble un peu difficile pour le moment, Largo ne veut pas que vous sortiez seule et je me vois mal lui demander la permission de dîner avec sa sœur chez moi.

En disant cela il s’était rassit derrière son ordinateur car il venait de recevoir une réponse qu’il attendait, elle fit la moue avant de lui dire.

- Je pourrais demander à Joy de me servir d’alibis et vous viendrez me prendre et me raccompagniez sans que Largo ne le sache, s’il n’y a que cela qui vous gêne.

Il sentait sa nervosité et jamais une femme n’avait été aussi agitée auprès de lui, d’habitude les femmes savait comment agir pour obtenir ce qu’elle voulait mais, celle-ci ne ressemblait à aucune et il lui répondit d’un ton désinvolte.

- Je me moque de ce que Largo pourrait penser de vous savoir avec moi, vous n’avez qu’à lui dire et je passerais vous prendre demain. - Il regarda alors sa montre et termina par.- Plutôt ce soir à 19 heures 30 si vous êtes encore libre ? Je sais qu’il ne faut jamais invitez une ravissante jeune femme à la dernière minute mais, qu’en dites vous.

- Je…

Elle se mordit les lèvres en rougissant car il venait de lui dire qu’il la trouvait ravissante. Elle ne le sentit pas approcher et ne s’aperçu qu’il était prêt d’elle que lorsqu’il posa son doigt sur ces lèvres, elle écarquilla les yeux alors qu’il disait.

- Vous ne devriez pas martyrisez vos lèvres.

- Je… je ne le… fais pas souvent et… ce sera avec plaisir… je n’ai rien de prévu.

Elle espérait qu’il l’embrasse maintenant et était certaine que personne ne les dérangerait cette fois-ci mais, il recula et elle cligna des yeux surprise, il se contenta de lui dire.

- Vous feriez mieux de retourner vous coucher, j’en ai pour quelques minutes et je repars moi aussi.

- D’ac… d’accord, bonne n… enfin à plus tard.

- Ce soir 19 heures 30 ?

- Oui à ce soir.

Sur un dernier regard elle le quitta et ne pu s’empêcher de sourire, pourtant bien qu’elle en ai envie elle ne bondit pas dans le couloir car elle savait qu’il la suivrait par les caméras jusqu’à qu’elle soit de nouveaux à l’appartement et là sur la terrasse elle trépigna de joie et ouvrant grand les bras à la nuit elle murmura.

- Mon ange gardien protège-moi encore un peu et aide moi à ne pas trop faire de faut pas.

Sur ceux elle regagna le fauteuil où elle s’endormit à peine couchée un sourire aux lèvres quant à Giorgi il réprimait un sourire en rentrant chez lui, jamais il n’avait rencontré de femme comme elle.


** Chapitre 8**

 

Le lendemain au petit déjeuner elle voulait paraître désinvolte mais, elle gardait tout de même un œil sur Largo tout en lui disant qu’elle allait sortir avec Giorgi, fronçant les sourcils il lui demandait surpris.

- Avec Giorgi Kerensky notre russe ?

- Oui. C’est ton ami et je… j’en ai envie en plus avec lui, je serais en sécurité.

Il paraissait dubitatif mais, finit par hausser les épaules en disant.

- D’accord mais, qu’il te ramène avant minuit si non je vais m’inquiété.

- Et oh ! Tu ne vas tout de même pas lui faire la leçon et à moi non plus, nous ne sommes plus des adolescents frangin !

- J’ai toujours rêvé d’avoir une sœur, alors maintenant que tu es là c’est bien normal que je te protège.

- Oui mais, n’en fait pas trop !

- D’accord mais, il a intérêt à faire attention ami ou pas. Déclarait Largo avec un sourire qu’elle lui rendit.

Elle semblait être moins angoissée et il aimait la voir sourire, détendue comme à cet instant, il veillerait à ce qu’elle ne perde jamais plus ce magnifique sourire.

Après s’être un peu reposée la jeune femme peignait sur la terrasse lorsque son portable sonna, elle répondit avec sourire.

- Bonjour.

- Vous êtes difficile à joindre.

Cette voix froide fit traverser un frisson dans son dos, et perdant son sourire elle resta calme en attendant qu’il poursuive.

- Même si votre existence est connue du monde nous vous poursuivrons, car vous avez ce que nous voulons et je ne crois pas que vous l’ayez donné à votre frère.

- Je ne vois pas du tout de quoi vous parler. Répondit-elle détachée, en serrant son pinceau dans sa main et en sortant sur la terrasse.

- Je suis persuadé du contraire mademoiselle Dumond non, mademoiselle Winch mais, entre vieux amis comme nous…

- Nous ne serons jamais amis ! L’interrompit-elle d’un ton froid serrant son pinceau qui s’il n’avait pas été solide aurait déjà cassé tandis que la voix reprenait.

- Ne le prenez pas sur ce ton, je sais que votre mère vous a livré le secret qui mène à ce que nous voulons récupérer, alors donnez-le nous et nous vous laisserons à vos retrouvailles.

- Je ne suis pas stupide, jamais je ne vous le livrerais car je serais coupable du sang que vous verserez au même titre que vous, pourtant rassurez vous j’ai pris mes précautions et si mon cœur cesse de battre ne serait ce qu’un instant votre trésor disparaître pour toujours avec moi.

- Vous ne pouvez pas faire cela, c’est condamner l’humanité alors qu’en acceptant notre proposition vous la sauverez, votre mère avait tort nous voulons seulement ramener la paix.

- Et diriger le monde, ne me prenez pas pour une imbécile.

- Vous avez tort de nous défier, nous avons plusieurs atouts à présent pour vous faire avouer ce que nous voulons en passant pas vos proches, nous avons joués avec Winch jusqu’à présent mais, puisque vous ne voulez pas être raisonnable nous verrons bien ce qui arrivera.

Son rire la glaçait encore alors qu’il avait raccroché, pourtant il avait raison sur un point s’approcher de Largo l’avait encore plus mis en danger qu’avant, la mort emporterais ce secret avec elle mais, pouvait elle en parler à Largo au risque de le mettre encore plus en danger ? Prise de vertige elle tomba à genoux et tentant de garder les yeux ouvert malgré sa vue qui se brouillait déjà elle sentit deux bras la retenir et la soulever pour la porter dans la chambre tandis qu’elle perdait totalement connaissance le teint pâle.

Elle reprenait conscience peu à peu alors que des bribes de voix lui parvenaient.

- Que s’est-il passé ? As-tu appelé un médecin ?

- Non, elle a reprit des couleurs peu après alors je vais attendre qu’elle se réveille et nous aviserons.

- Mais Largo… !

- C’est ma sœur alors je déciderais ce qu’il convient de faire car elle me fait confiance vous non ?

Elle perçu de  vague réponse affirmatives et sentit leur inquiétude mais, prenant le temps de ce concentrer un instant elle pu rouvrir les yeux et voir qu’elle se trouvait dans la chambre de Largo.

Comme s’il l’avait sentit, Largo la rejoignit alors et lui sourit l’air inquiet avant de lui demander en prenant place prêt d’elle.

- Est ce que tu te sens mieux ? Tu veux que je t’emmène voir un médecin ?

Elle secoua la tête avant de murmurer.

- Je vais… mieux, ce n’… n’était rien qu’une peu de stress… veux tu… m’excuser auprès de... Giorgi je… je préfère ne pas sortir aujourd’hui.

- Ne t’inquiète de rien, je m’occupe de tout.

- Merci.

Elle se recoucha tandis qu’il remontait la couverture sur elle avant de rejoindre les autres.

- Elle se sent mieux et ne veut pas voir de médecin, je vais travailler ici pour rester la veillé vous pouvez vaquer à vos occupations.

- Tu es sûr Largo.

Il hocha la tête mais, retint Giorgi alors que les autres sortaient pour lui dire.

- Elle s’excuse mais, préfère rester là ce soir.

Il hocha la tête sans rien dire tandis que Largo prenait place au bureau mais, il était inquiet car il avait entendu la conversation de sa sœur et ce demandait ce qu’elle pouvait bien lui cacher.

Celle-ci étendu sur le lit fixait le plafond sans trouver de solution, Largo prit place au pied du lit avant de lui dire.

- J’ai entendu ce que tu disais avant de perdre connaissance. C’était la Commission ?

- Je n’aurais pas dû venir vers toi.

- Pourtant tu as bien fait, affronter un ennemi à plusieurs est bien plus sûr que de l’affronter seul.

Elle tourna son regard vers Largo qui la fixait une expression neutre et trop calme sur le visage, alors qu’elle se taisait il poursuivit.

- Que veut la Commission que tu pourrais posséder ?

Le visage de la jeune femme s’assombrit et son regard reprit cet air distant et triste avant qu’elle ne lâche dans un soupir.

- Quelque chose qui pourrais verser beaucoup de sang, quelque chose que je préférais mourir que de leur donner mais, à présent je ne suis plus seule et voilà… pourquoi je n’aurais jamais dû me rapprocher de toi mais, je n’ai pas pu me résoudre à rester seule à ne pas…

Elle frissonna et se jeta dans les bras que Largo lui tendait, il lui murmura avec douceur.

- Rassure-toi à présent tout ceux qui t’entoure savent ce défendre.

- Il m’a… il m’a dit qu’il n’avait encore… qu’ils n’avaient fait que jouer… avec vous…avant mon arrivée.

- Ils ont de drôles de jeux bien dangereux – répliqua-t-il railleur avant de poursuivre. Il t’a mentit pour te faire peur mais, sache que nous avons toujours su faire face aux dangers alors nous saurons leur tenir tête.

Il lui prit le menton pour qu’elle le regarde avant de lui demander.

- Dis-moi ce qui te préoccupe et ce qu’ils veulent, nous saurons faire face, fait moi confiance.

- Ils… veulent le calice de vie… et de pouvoirs. Lâcha-t-elle dans un souffle.

Il fronça les sourcils sans comprendre de quoi elle parlait, voyant que cela l’avait laissé perplexe elle prit une bouffée d’air avant de le regarder de nouveau droit dans les yeux.

- Ma mère et notre père ont découvert il y a longtemps, une légende qui parlait d’un calice qui porterait en lui d’immense pouvoir et que qui conque le possèderais pourrait régner sur le monde et serait immortel... tout d’abord ils ont cru à une fable mais, je crois qu’ils avaient trouvés le chemin qui menait à lui… en me révélant le nom de mon père, ma mère m’a aussi donner ce chemin et je préfèrerais mourir que de la trahir.

Elle ne vit rien dans les prunelles de Largo ni concupiscence ni soif de pouvoir et poussa un soupir alors qu’il lui adressa un sourire en disant.

- Le pouvoir et l’immortalité ne m’intéresse pas, peut-être l’immortalité – fit il pour rire. Mais, non l’amour et le bonheur de vivre entourer des gens qui vous aiment est ce que j’espère le plus au monde même si je ne le croyais pas avant d’être ici avec…

Il s’interrompit mais, elle sourit en disant.

- Avant de la rencontrer, vous formez une famille à vous quatre, Kerensky, Simon et Joy.

- Nous sommes cinq avec toi, nous leur tiendrons tête et ferons tomber la Commission, le secret du calice ne sera jamais dévoilé à personne. Que cette légende soit vraie ou fausse, personne ne le saura sauf notre père et ta mère s’ils l’ont su un jour.

- Pourtant si Joy, Giorgi et Simon doivent nous aider il faudra leur dire et je crains de…

Elle se tue mais, il comprit et lui affirma.

- Je suis certain qu’eux aussi n’auront aucune arrière pensé tout comme moi.

- Je te fais confiance.

- A propos, j’ai entendu que tu parlais de mourir ?

- Oui, mais, je ne suis jamais allée jusqu’au calice mais, ils ne le savent pas et pensent que je peux les conduire là bas, alors je leur ai fait croire que s’il m’arrivait quoi que ce soit tout serait détruit avec moi alors il m’a… m’a menacer de ce servir de vous quatre pour m’obliger à l’aider.

- Bien, organisons un déjeuner demain avec nous cinq dans notre villa sécurisée et nous parlerons sans que personne ne nous entendent, Kerensky arrangera ça. 

- Il n’a pas son pareil en la matière. Termina-t-elle pour lui et il sourit en disant désinvolte.

- On dirait que notre russe t’a charmé petite sœur.

La jeune femme rougit mais, il la taquinait et éclatait de rire la faisant rire avec lui. Peu après Largo passait quelque coup de fil et mit au point leur déjeuner pour le lendemain dans leur nouveau château.

 



** Chapitre 9**

 

Le lendemain faisant en sorte de ne pas être dérangé de la journée Largo suivit de Lizzie, Joy, Giorgi et Simon se rendirent dans leur nouvelle maison où ils seraient seuls et certain que personne ne viendrait les espionner.  

La jeune femme n’osait pas regarder Giorgi depuis leur dernière entrevue, elle avait fait en sorte de ne jamais se retrouver seul avec lui et surtout elle éprouvait un boule dans l’estomac noué d’appréhension par ce qu’elle s’apprêtait à leur révéler, elle qui avait toujours gardé ce fardeau pour elle, qui ne s’était jamais liée à personne par peur de le mettre en danger, allait enfin révéler comment la Commission avait découvert son existence. 

Tout les quatre étaient dans la cuisine où était installé une table provisoire et la porte ouverte car les garçons au dehors préparaient le barbecue comme s’ils étaient venus pour une journée de détente, pourtant on pouvait sentir une certaine tension même si Simon et Largo plaisantait tandis que Joy taquinait Simon et le seul à ne pas se joindre à eux était Giorgi, il n’avait jamais vraiment été sociable et ne voulait savoir qu’une seule chose. Ce qui tracassait Elisabeth ; car ce n’était plus un voile qui recouvrait ces yeux mais, une ombre. Joy qui sentait la tension chez la jeune femme lui toucha le bras en disant.

- Peut-être qu’en parlant cette tension disparaîtra, car elle commence à m’irriter sérieusement.

- Tu… tu as raison.

- Elisabeth…

- Non Largo, Joy a raison car si nous sommes réunit c’est pour une bonne raison.

Ils prirent donc place autour de la table et la jeune fille en les regardant à tour de rôle finit par leur dire.

- Nério et ma mère ont découvert il y a longtemps une légende qui parlait d’un objet, un calice qui porterait en lui d’immenses pouvoirs et que quiconque le possèderait pourrait régner sur le monde et serait immortel ...  Tout d’abord ils ont cru à une fable mais, ils ont trouvés le chemin qui mène à lui… En me révélant le nom de mon père, ma mère m’a aussi donné ce chemin, malheureusement la Commission nous épiait depuis longtemps bien qu’elle ne sache pas tout… elle sait que moi, je connais la route qui mène au calice et que je mourrais plutôt que de trahir mes parents.

Elle vit les trois amis de Largo s’interroger mais, si Giorgi restait de marbre pourtant ce fut Simon qui parla le premier.

- Super légende mais, c’est comme le Graal une fable et la Commission est stupide de croire qu’un calice pourrait les rendre plus puissant voir invincible.

- Peut-être mais, tant qu’ils y croient la Commission ne cessera jamais de nous créer des ennuis. Rétorqua Joy.

La jeune femme les fixait tout trois discuter comme s’ils entendaient tout les jours des histoires comme celle qu’elle venait de leur raconter ce qui lui fit pousser un léger soupir, pourtant gardant son sérieux elle poursuivit sans baisser les yeux.

- Ne prenez pas mon histoire pour une fable car ce calice est réel.

Largo fronça les sourcils et les autres la regardèrent avant qu’elle ne poursuive.

- Je ne suis pas allée jusqu’à lui c’est vrai mais, ma mère la vue et elle a sentit son pouvoir.

- Que t a t elle dit ? Intervint Giorgi pour la première fois de la conversation.

La jeune femme n’osait pas le regarder mais, lui répondit.

- Ma mère n’a jamais parlé de cela à Nério, elle l’aimait mais… en touchant le calice elle a eu une vision… la vision de ce que saurait le monde si ce pouvoir tombait entre de mauvaise mains… elle ne pouvait se permettre que l’avenir soit une ombre de malheur alors elle n’a jamais révéler à personne même à moi ce que lui avait montrer le calice… elle m’a seulement accorder sa confiance pour le protéger à jamais… comme moi, je vous accorde la mienne.

Termina la jeune femme en retenant son souffle sans oser lever les yeux vers eux mais, Largo lui prit la main en disant.

- Nous saurons sauvez le monde, je te promets que je saurais toujours à tes côtés quoi qu’il arrive.

- Moi aussi, je suis toujours partant pour l’aventure.

S’exclamait Simon en lui souriant, Joy approuva de la tête et Giorgi plongea son regard dans le sien lui faisant comprendre qu’elle pouvait aussi compter sur lui ce qui l’émue plus que les mots qu’il aurait pu prononcer.

 

Le reste du week-end les meubles pour la maison arrivèrent, alors Largo, Lizzie aidés de Joy, Simon et Kerensky aménagèrent la maison, d’ailleurs Kerensky ne se fit par prier pour aider la jeune femme tout en gardant son expression inexpressif.

 

Le lundi matin Largo dû reprendre sa place au sein du groupe tandis que Lizzie devait s’occuper de ces affaires et Simon fut chargé de la suivre, celle-ci ayant insisté pour que Joy reste le garde du corps de Largo, lorsqu’ils arrivèrent au musée Marie Laval les reçu et le temps que la jeune femme règle ces affaires Simon faisait le tour de celui-ci pour encore admirer ces œuvres tandis que Giorgi cherchait grâce à ces indiques et ordinateurs des indices pouvant leur permettre de mettre fin à la menace qui pesait sur les héritiers Winch.


Ce soir là alors que tout le monde se reposait. Simon et Joy ayant aménagés pour quelque temps dans les suites réservées aux invités. Lizzie n’arrivait pas à dormir et voyant qu’il y avait de la lumière au bunker elle se doutait qu’elle y trouverait Kerensky, alors elle se glissa sans bruit jusqu’à lui qui lui ouvrit la porte avant qu’elle ne frappe, elle lui adressa un timide sourire alors qu’il lui permettait d’entrer en disant.

- Vous devriez être couchée bien que vous soyez en sécurité dans le building, il vaudrait mieux que vous arrêtiez de vous promenez seule dans les couloirs.

- J’en prends note mais, avec vous je ne crains rien alors j’essaye de me détendre.

- Hm. Marmonna-t-il en reprenant sa place alors qu’elle s’asseyait face à lui.

Après tout elle n’avait jamais été si prêt de la mort, sa fuite toute ces années lui avait fait manquer tant de chose qu’aujourd’hui auprès d’un homme qui la faisait trembler elle voulait tout expérimenter au cas où se serait la dernière chose qu’elle ferait pour ne rien regretter.

Relevant les yeux en sentant qu’elle l’observait il la vit rougir mais, elle ne détourna pas le regard pour lui demander.

- N… notre dîner ? Nous pourrions le reprogrammer… chez moi… enfin dans notre nouvelle maison… je pourrais faire les courses avec Joy, elle me laisserait là bas et vous… viendrez ensuite où vous…

- Demain soir ? L’interrompit-il, elle sourit et il rajouta.

- Nous ferions les courses et nous y rendrons tranquillement, avec mon ordinateur je peux travailler de n’importe où et avoir accès à mon travail et mes systèmes.

- D’ac… d’accord, je préviens Largo au petit déjeuner et… vous n’aurez qu’à m’appeler ou passer me prendre à l’appartement… à moins que je n’aie un problème au musée ça devrait aller pour que nous puissions faire quelques courses et acheter ce dont j’ai besoin pour cuisiner, ensuite nous n’aurons qu’à rejoindre la maison.

Elle avait parlé très vite en se levant de peur de bafouiller, il se leva à son tour et lui prit les mains en disant.

- Ok, je serais là.

- Bien, bien je… je vais retourner me coucher dans ce cas et… et vous ?

- Je n’en ai pas pour longtemps, bonne nuit.

Il l’avait lâchée mais, avant de le quitter elle lui effleura la joue d’un baiser et sortie précipitamment sous son regard ahurit. Cette femme était si douce et si timide, jamais il n’avait eu affaire à pareille créature, toutes les autres étaient fourbes ou sans scrupules ou bien attendaient quelque chose de lui mais, celle-ci semblait ignorer combien sa douceur et sa beauté pouvait être convoité d’un seul regard par n’importe quel idiot.

 

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Une étoile filante qui laisse derrière elle une longue traîne est une étoile qui apporte l'amour. 

 

Une étoile filante qui disparait en un instant est une étoile qui emporte tous tes soucis