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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 16:01


** Chapitre 7**

 

Après être passés à la galerie pour voir le nouvel acheteur de ces œuvres et récupérer le tableau qu’elle ne vendrait jamais; Largo la raccompagna au building où elle promit de rester avant de repartir. Pourtant la jeune femme monta d’abord à l’appartement déposer son sac et son tableau avant de descendre au bunker.

Mais, je n’y trouvais personne pourtant j’y entrais car Largo m’avait donné une clé pour entrer partout, les ordinateurs était en veille mais, Giorgi n’était pas là et je me demandais où il avait bien pu aller sans doute un mission pour Largo et j’en fus déçue, je ne pouvais pas m’attacher si vite tant que la Commission me traquerais je ne pouvais pas m’attacher alors remontant à l’appartement je me remis à peindre pour évacuer ma peur et mes angoisses pourtant au bout de deux heures épuiser je reculais pour voir mon travail je remarquais que mon tableau représentait un couple enlacé, entouré d’ordinateurs mais, où avais-je la tête ?

Cet homme ne semblait pas vouloir être plus proche de moi et il parlait par monosyllabe lorsque j’étais là alors je jetais sur le tableau un peu de peinture noir pour effacer cette image heureusement que j’avais peinte. Largo, que je sentis arriver, me demanda surpris.

- Ce tableau était aussi mauvais.

- Je eu... oui. Marmonna-t-elle.

La sentant étrangement sombre il lui posa les mains sur les épaules en fixant le tableau dont les trois quart étaient recouvert de noir mais, on pouvait encore voir quelques traces. Il essaya de la réconforter.

- Allons ce n’est qu’une phase après tout je suis sûr qu’un peu de repos te fera du bien.

- Peut-être.

- Ce week-end on emménage chez nous, j’y ai envoyé Kerensky pour qu’il mette en place un système de sécurité pour que nous puissions y être en paix, on emménagera un atelier pour toi, un bureau pour moi, nos chambre, salon etc. D'ailleurs il faudrait aller faire les boutiques pour trouver de quoi meubler tout ça.

Elle sourit, amusée de le voir si enthousiaste et sentit sa bonne humeur la contaminer avant de dire.

- D’accord si tu n’as plus de rendez-vous aujourd’hui, je vais prendre une douche et nous pourrons allez faire les magasins, il faut que j’appelle ma banque pour leur dire que je vais encore faire des folies. Au faites où sont Joy et Simon ?

- Simon a accompagné Kerensky et Joy est au bunker, je l’appelle pour qu’elle nous accompagne si tu veux ?

- Mais, bien sur monsieur Winch nous avons besoin de la femme que tu aimes pour nous donner son avis après tout si un jour elle doit vivre avec nous, il faudra qu’elle aime l’endroit et, il ne faut pas oublier que c’est aussi ton garde du corps.

- Eh ! Oh ! S’écria Largo pour l’interrompre mais, elle poursuivit en rejoignant la salle de bains.

- Je sais ce que je dis alors je me dépêche.

Largo éclata de rire ravit de la voir de nouveau sourire et se tourna vers le tableau qu’elle avait voulu détruire et qu’il avait vu avant qu’elle ne le face, en se demandant qui était cet homme qui l’enlaçait. Un ancien amour ? Pourtant le décor lui avait semblé familier mais, sans plus se soucier il retourna l’attendre.

Largo allait devenir fou, ils avaient déjà fait plusieurs magasins et meublés presque toute leur nouvelle maison, Joy semblait presque aussi agacée que lui, mais voir sa sœur ainsi distraite de ses sombres pensés lui réchauffait le cœur pourtant il finit par lui dire avec un sourire plutôt las :

- Lizzie ai pitié de moi et dis moi que tu as bientôt finit ?

Elle sourit ravit de la façon dont il l’avait appelé.

- Si tu m’appelle encore comme ça, je te dirais si j’ai finit.

- Lizzie. Répéta-t-il souriant et elle lui rendit en disant.

- Nous avons finit je ferais venir quelques petit trucs de France et normalement ce week-end nous recevrons de quoi meubler toute la maison.

Joy leva les yeux au ciel pour éviter de pousser un soupir et Lizzie éclata de rire en disant.

- Au moins en matière de course vous ne pouvez pas dire que vous n’êtes jamais d’accord.

Largo et Joy échangèrent un regard gêner mais, Lizzie frappait dans ces mains en disant.

- Moi je meurs de faim et vous ?

- Il est en effet l’heure de dîner…

Largo fut interrompu par sa sonnerie de téléphone c’était Simon et aussitôt ils se donnèrent rendez vous dans un restaurant pour dîner.

- Kerensky et Simon on finit la sécurité de la maison et nous rejoignent pour le dîner. En route mesdames.

Lizzie sourit de plus belle sans s’apercevoir que Joy l’avait remarqué et prenant la voiture ils rejoignirent donc le restaurant où ils devaient retrouver leurs deux amis. La soirée se déroulait dans un calme amical et les cinq compagnons discutaient de tout et de rien. Pourtant la jeune fille ne pouvait s’empêcher de s’interroger ne sachant comment se comporter vis-à-vis de Giorgi. Il ne lui avait toujours pas fixé de date pour leur dîner pourtant il l’avait embrassée deux fois. L’estomac noué la jeune femme s’excusa un instant pour aller aux toilettes où Joy la suivit. Alors qu’elle se lavait les mains Joy jeta un coup d’œil pour voir si elles étaient seules avant de lui demander.

- Je sais qu’on vient juste de faire la paix mais, tu peux te confier à moi si tu as des soucis, je sais écouter surtout mes amis.

- Merci Joy. Ce… ce n’est pas vraiment un souci c’est que… je n’ai jamais vraiment eu de relation avec un homme et je… je ne sais pas comment… je ne sais pas comment me comporter.

La jeune femme était rouge de confusion et Joy lui sourit en lui disant.

- Tu te souviens que j’allais te dire quelque chose lorsque Largo et Simon nous ont interrompues dans la nouvelle maison et bien je voulais te dire que… que je vous ai vu sans le vouloir Kerensky et toi l’autre jour au Bunker.

La jeune femme rougit de plus belle et bafouilla.

- Je ne… je…

- Allons, ne soit pas embarrassée, de toute façon c’est ton choix mais, bon c’est vrai que tu n’as pas choisi le plus facile avec celui-là on ne sait pratiquement jamais ce qu’il pense. Pourtant il est vrai que tu n’es pas comme les autres et même si Giorgi et moi, on s’entend plus ou moins bien, je sais qu’il a beaucoup de respect pour Largo.

- Merci mais… je ne voudrais qu’il se sente obligé de quoi que soit envers moi par ce que je suis sa demi-sœur.

- Je ne pense pas qu’il intéresse à toi que par ce que tu es la sœur de Largo, Giorgi n’est pas comme ça tu dois lui plaire réellement.

- Nous n’en n’avons pas parlé… j’aimerais pouvoir savoir ce qu’il veut.

- Demande-lui ou veux-tu que je le face à ta place ? Demanda Joy avec malice.

- Oh non ! Je ne veux pas qu’il pense que je… que…

 - On vient de faire connaissance mais, je suis sûre que tu trouveras un moyen de le savoir, bon il serait temps d’y retourner ou nos trois hommes vont s’inquiéter.

- Oui, merci Joy.

- Pas de problème, si tu as besoin de parler à une femme appelle-moi.

- Merci, avec plaisir.

Elles échangèrent un sourire et retournèrent à table. Même si les paroles de Joy l’avait quelques peu soulagée la jeune femme ne parvenait pas à dormir, Largo dormait dans son lit et elle sur le canapé, elle avait réussit à le convaincre que chacun son tour ils dormiraient sur le canapé et le lit alors elle pouvait se lever sans réveiller son frère. Elle fit d’abord le tour de la pièce pour marcher au hasard puis, elle s’assit au bureau et remarqua que la ligne du bunker était allumer, quelqu’un travaillait encore là-bas. C’était étrange; Largo lui avait dit que seul Simon, Kerensky et Joy avait le droit de travailler là bas.

Décidée d’aller voir ce qui se passait elle enfila rapidement son ensemble en velours pantalon et t-shirt puis, un gilet et descendit au bunker mais, avant qu’elle n’ouvre la porte celle-ci s’ouvrit sur Kerensky, elle rougit et bafouilla en baissant les yeux.

- Je ne voulais pas… pas vous déranger j’ai… j’ai vu que… que quelqu’un se trouvait au bunker… et Largo m’a dit que l’accès en était limité… mais, je… je…

Lui relevant le menton pour qu’elle le regarde il lui murmurait.

- Je croyais pourtant ne pas vous faire peur.

- Vous… vous ne me faites pas peur… qu’elle idée, je… j’ai juste été surprise de vous trouver ici.

Il avait plongé son regard dans le sien et la jeune femme sentait son cœur battre à tout rompre et elle espérait qu’il ne l’entende pas, il s’écarta sans la quitter des yeux pour qu’elle entre dans le bunker ce qu’elle fit en essayant de ne pas lui montrer combien elle était réellement troublée de se retrouver seule avec lui, il lui demanda :

- Vous n’arrivez pas à dormir ?

- Vous non plus. Lui répondit-elle sans le regarder.

De nouveau il était auprès d’elle pour lui relever le menton pour qu’elle le regarde et lui dire.

- J’avais quelque chose à faire mais, vous ?

- Je… Elle déglutit et finit par se lancer. Nous n’avons pas fixé de date pour le dîner.

Il sourit, elle ressemblait à une petite fille et il ne voulait pourtant pas l’effaroucher pourtant elle lui plaisait énormément, elle avait l’air si fragile et si innocente qu’il craignait de la voir s’enfuir s’il faisait un pas de trop, pourtant il ne voulait pas qu’elle disparaisse de sa vie, il hocha la tête en disant.

- Cela me semble un peu difficile pour le moment, Largo ne veut pas que vous sortiez seule et je me vois mal lui demander la permission de dîner avec sa sœur chez moi.

En disant cela il s’était rassit derrière son ordinateur car il venait de recevoir une réponse qu’il attendait, elle fit la moue avant de lui dire.

- Je pourrais demander à Joy de me servir d’alibis et vous viendrez me prendre et me raccompagniez sans que Largo ne le sache, s’il n’y a que cela qui vous gêne.

Il sentait sa nervosité et jamais une femme n’avait été aussi agitée auprès de lui, d’habitude les femmes savait comment agir pour obtenir ce qu’elle voulait mais, celle-ci ne ressemblait à aucune et il lui répondit d’un ton désinvolte.

- Je me moque de ce que Largo pourrait penser de vous savoir avec moi, vous n’avez qu’à lui dire et je passerais vous prendre demain. - Il regarda alors sa montre et termina par.- Plutôt ce soir à 19 heures 30 si vous êtes encore libre ? Je sais qu’il ne faut jamais invitez une ravissante jeune femme à la dernière minute mais, qu’en dites vous.

- Je…

Elle se mordit les lèvres en rougissant car il venait de lui dire qu’il la trouvait ravissante. Elle ne le sentit pas approcher et ne s’aperçu qu’il était prêt d’elle que lorsqu’il posa son doigt sur ces lèvres, elle écarquilla les yeux alors qu’il disait.

- Vous ne devriez pas martyrisez vos lèvres.

- Je… je ne le… fais pas souvent et… ce sera avec plaisir… je n’ai rien de prévu.

Elle espérait qu’il l’embrasse maintenant et était certaine que personne ne les dérangerait cette fois-ci mais, il recula et elle cligna des yeux surprise, il se contenta de lui dire.

- Vous feriez mieux de retourner vous coucher, j’en ai pour quelques minutes et je repars moi aussi.

- D’ac… d’accord, bonne n… enfin à plus tard.

- Ce soir 19 heures 30 ?

- Oui à ce soir.

Sur un dernier regard elle le quitta et ne pu s’empêcher de sourire, pourtant bien qu’elle en ai envie elle ne bondit pas dans le couloir car elle savait qu’il la suivrait par les caméras jusqu’à qu’elle soit de nouveaux à l’appartement et là sur la terrasse elle trépigna de joie et ouvrant grand les bras à la nuit elle murmura.

- Mon ange gardien protège-moi encore un peu et aide moi à ne pas trop faire de faut pas.

Sur ceux elle regagna le fauteuil où elle s’endormit à peine couchée un sourire aux lèvres quant à Giorgi il réprimait un sourire en rentrant chez lui, jamais il n’avait rencontré de femme comme elle.


** Chapitre 8**

 

Le lendemain au petit déjeuner elle voulait paraître désinvolte mais, elle gardait tout de même un œil sur Largo tout en lui disant qu’elle allait sortir avec Giorgi, fronçant les sourcils il lui demandait surpris.

- Avec Giorgi Kerensky notre russe ?

- Oui. C’est ton ami et je… j’en ai envie en plus avec lui, je serais en sécurité.

Il paraissait dubitatif mais, finit par hausser les épaules en disant.

- D’accord mais, qu’il te ramène avant minuit si non je vais m’inquiété.

- Et oh ! Tu ne vas tout de même pas lui faire la leçon et à moi non plus, nous ne sommes plus des adolescents frangin !

- J’ai toujours rêvé d’avoir une sœur, alors maintenant que tu es là c’est bien normal que je te protège.

- Oui mais, n’en fait pas trop !

- D’accord mais, il a intérêt à faire attention ami ou pas. Déclarait Largo avec un sourire qu’elle lui rendit.

Elle semblait être moins angoissée et il aimait la voir sourire, détendue comme à cet instant, il veillerait à ce qu’elle ne perde jamais plus ce magnifique sourire.

Après s’être un peu reposée la jeune femme peignait sur la terrasse lorsque son portable sonna, elle répondit avec sourire.

- Bonjour.

- Vous êtes difficile à joindre.

Cette voix froide fit traverser un frisson dans son dos, et perdant son sourire elle resta calme en attendant qu’il poursuive.

- Même si votre existence est connue du monde nous vous poursuivrons, car vous avez ce que nous voulons et je ne crois pas que vous l’ayez donné à votre frère.

- Je ne vois pas du tout de quoi vous parler. Répondit-elle détachée, en serrant son pinceau dans sa main et en sortant sur la terrasse.

- Je suis persuadé du contraire mademoiselle Dumond non, mademoiselle Winch mais, entre vieux amis comme nous…

- Nous ne serons jamais amis ! L’interrompit-elle d’un ton froid serrant son pinceau qui s’il n’avait pas été solide aurait déjà cassé tandis que la voix reprenait.

- Ne le prenez pas sur ce ton, je sais que votre mère vous a livré le secret qui mène à ce que nous voulons récupérer, alors donnez-le nous et nous vous laisserons à vos retrouvailles.

- Je ne suis pas stupide, jamais je ne vous le livrerais car je serais coupable du sang que vous verserez au même titre que vous, pourtant rassurez vous j’ai pris mes précautions et si mon cœur cesse de battre ne serait ce qu’un instant votre trésor disparaître pour toujours avec moi.

- Vous ne pouvez pas faire cela, c’est condamner l’humanité alors qu’en acceptant notre proposition vous la sauverez, votre mère avait tort nous voulons seulement ramener la paix.

- Et diriger le monde, ne me prenez pas pour une imbécile.

- Vous avez tort de nous défier, nous avons plusieurs atouts à présent pour vous faire avouer ce que nous voulons en passant pas vos proches, nous avons joués avec Winch jusqu’à présent mais, puisque vous ne voulez pas être raisonnable nous verrons bien ce qui arrivera.

Son rire la glaçait encore alors qu’il avait raccroché, pourtant il avait raison sur un point s’approcher de Largo l’avait encore plus mis en danger qu’avant, la mort emporterais ce secret avec elle mais, pouvait elle en parler à Largo au risque de le mettre encore plus en danger ? Prise de vertige elle tomba à genoux et tentant de garder les yeux ouvert malgré sa vue qui se brouillait déjà elle sentit deux bras la retenir et la soulever pour la porter dans la chambre tandis qu’elle perdait totalement connaissance le teint pâle.

Elle reprenait conscience peu à peu alors que des bribes de voix lui parvenaient.

- Que s’est-il passé ? As-tu appelé un médecin ?

- Non, elle a reprit des couleurs peu après alors je vais attendre qu’elle se réveille et nous aviserons.

- Mais Largo… !

- C’est ma sœur alors je déciderais ce qu’il convient de faire car elle me fait confiance vous non ?

Elle perçu de  vague réponse affirmatives et sentit leur inquiétude mais, prenant le temps de ce concentrer un instant elle pu rouvrir les yeux et voir qu’elle se trouvait dans la chambre de Largo.

Comme s’il l’avait sentit, Largo la rejoignit alors et lui sourit l’air inquiet avant de lui demander en prenant place prêt d’elle.

- Est ce que tu te sens mieux ? Tu veux que je t’emmène voir un médecin ?

Elle secoua la tête avant de murmurer.

- Je vais… mieux, ce n’… n’était rien qu’une peu de stress… veux tu… m’excuser auprès de... Giorgi je… je préfère ne pas sortir aujourd’hui.

- Ne t’inquiète de rien, je m’occupe de tout.

- Merci.

Elle se recoucha tandis qu’il remontait la couverture sur elle avant de rejoindre les autres.

- Elle se sent mieux et ne veut pas voir de médecin, je vais travailler ici pour rester la veillé vous pouvez vaquer à vos occupations.

- Tu es sûr Largo.

Il hocha la tête mais, retint Giorgi alors que les autres sortaient pour lui dire.

- Elle s’excuse mais, préfère rester là ce soir.

Il hocha la tête sans rien dire tandis que Largo prenait place au bureau mais, il était inquiet car il avait entendu la conversation de sa sœur et ce demandait ce qu’elle pouvait bien lui cacher.

Celle-ci étendu sur le lit fixait le plafond sans trouver de solution, Largo prit place au pied du lit avant de lui dire.

- J’ai entendu ce que tu disais avant de perdre connaissance. C’était la Commission ?

- Je n’aurais pas dû venir vers toi.

- Pourtant tu as bien fait, affronter un ennemi à plusieurs est bien plus sûr que de l’affronter seul.

Elle tourna son regard vers Largo qui la fixait une expression neutre et trop calme sur le visage, alors qu’elle se taisait il poursuivit.

- Que veut la Commission que tu pourrais posséder ?

Le visage de la jeune femme s’assombrit et son regard reprit cet air distant et triste avant qu’elle ne lâche dans un soupir.

- Quelque chose qui pourrais verser beaucoup de sang, quelque chose que je préférais mourir que de leur donner mais, à présent je ne suis plus seule et voilà… pourquoi je n’aurais jamais dû me rapprocher de toi mais, je n’ai pas pu me résoudre à rester seule à ne pas…

Elle frissonna et se jeta dans les bras que Largo lui tendait, il lui murmura avec douceur.

- Rassure-toi à présent tout ceux qui t’entoure savent ce défendre.

- Il m’a… il m’a dit qu’il n’avait encore… qu’ils n’avaient fait que jouer… avec vous…avant mon arrivée.

- Ils ont de drôles de jeux bien dangereux – répliqua-t-il railleur avant de poursuivre. Il t’a mentit pour te faire peur mais, sache que nous avons toujours su faire face aux dangers alors nous saurons leur tenir tête.

Il lui prit le menton pour qu’elle le regarde avant de lui demander.

- Dis-moi ce qui te préoccupe et ce qu’ils veulent, nous saurons faire face, fait moi confiance.

- Ils… veulent le calice de vie… et de pouvoirs. Lâcha-t-elle dans un souffle.

Il fronça les sourcils sans comprendre de quoi elle parlait, voyant que cela l’avait laissé perplexe elle prit une bouffée d’air avant de le regarder de nouveau droit dans les yeux.

- Ma mère et notre père ont découvert il y a longtemps, une légende qui parlait d’un calice qui porterait en lui d’immense pouvoir et que qui conque le possèderais pourrait régner sur le monde et serait immortel... tout d’abord ils ont cru à une fable mais, je crois qu’ils avaient trouvés le chemin qui menait à lui… en me révélant le nom de mon père, ma mère m’a aussi donner ce chemin et je préfèrerais mourir que de la trahir.

Elle ne vit rien dans les prunelles de Largo ni concupiscence ni soif de pouvoir et poussa un soupir alors qu’il lui adressa un sourire en disant.

- Le pouvoir et l’immortalité ne m’intéresse pas, peut-être l’immortalité – fit il pour rire. Mais, non l’amour et le bonheur de vivre entourer des gens qui vous aiment est ce que j’espère le plus au monde même si je ne le croyais pas avant d’être ici avec…

Il s’interrompit mais, elle sourit en disant.

- Avant de la rencontrer, vous formez une famille à vous quatre, Kerensky, Simon et Joy.

- Nous sommes cinq avec toi, nous leur tiendrons tête et ferons tomber la Commission, le secret du calice ne sera jamais dévoilé à personne. Que cette légende soit vraie ou fausse, personne ne le saura sauf notre père et ta mère s’ils l’ont su un jour.

- Pourtant si Joy, Giorgi et Simon doivent nous aider il faudra leur dire et je crains de…

Elle se tue mais, il comprit et lui affirma.

- Je suis certain qu’eux aussi n’auront aucune arrière pensé tout comme moi.

- Je te fais confiance.

- A propos, j’ai entendu que tu parlais de mourir ?

- Oui, mais, je ne suis jamais allée jusqu’au calice mais, ils ne le savent pas et pensent que je peux les conduire là bas, alors je leur ai fait croire que s’il m’arrivait quoi que ce soit tout serait détruit avec moi alors il m’a… m’a menacer de ce servir de vous quatre pour m’obliger à l’aider.

- Bien, organisons un déjeuner demain avec nous cinq dans notre villa sécurisée et nous parlerons sans que personne ne nous entendent, Kerensky arrangera ça. 

- Il n’a pas son pareil en la matière. Termina-t-elle pour lui et il sourit en disant désinvolte.

- On dirait que notre russe t’a charmé petite sœur.

La jeune femme rougit mais, il la taquinait et éclatait de rire la faisant rire avec lui. Peu après Largo passait quelque coup de fil et mit au point leur déjeuner pour le lendemain dans leur nouveau château.

 



** Chapitre 9**

 

Le lendemain faisant en sorte de ne pas être dérangé de la journée Largo suivit de Lizzie, Joy, Giorgi et Simon se rendirent dans leur nouvelle maison où ils seraient seuls et certain que personne ne viendrait les espionner.  

La jeune femme n’osait pas regarder Giorgi depuis leur dernière entrevue, elle avait fait en sorte de ne jamais se retrouver seul avec lui et surtout elle éprouvait un boule dans l’estomac noué d’appréhension par ce qu’elle s’apprêtait à leur révéler, elle qui avait toujours gardé ce fardeau pour elle, qui ne s’était jamais liée à personne par peur de le mettre en danger, allait enfin révéler comment la Commission avait découvert son existence. 

Tout les quatre étaient dans la cuisine où était installé une table provisoire et la porte ouverte car les garçons au dehors préparaient le barbecue comme s’ils étaient venus pour une journée de détente, pourtant on pouvait sentir une certaine tension même si Simon et Largo plaisantait tandis que Joy taquinait Simon et le seul à ne pas se joindre à eux était Giorgi, il n’avait jamais vraiment été sociable et ne voulait savoir qu’une seule chose. Ce qui tracassait Elisabeth ; car ce n’était plus un voile qui recouvrait ces yeux mais, une ombre. Joy qui sentait la tension chez la jeune femme lui toucha le bras en disant.

- Peut-être qu’en parlant cette tension disparaîtra, car elle commence à m’irriter sérieusement.

- Tu… tu as raison.

- Elisabeth…

- Non Largo, Joy a raison car si nous sommes réunit c’est pour une bonne raison.

Ils prirent donc place autour de la table et la jeune fille en les regardant à tour de rôle finit par leur dire.

- Nério et ma mère ont découvert il y a longtemps une légende qui parlait d’un objet, un calice qui porterait en lui d’immenses pouvoirs et que quiconque le possèderait pourrait régner sur le monde et serait immortel ...  Tout d’abord ils ont cru à une fable mais, ils ont trouvés le chemin qui mène à lui… En me révélant le nom de mon père, ma mère m’a aussi donné ce chemin, malheureusement la Commission nous épiait depuis longtemps bien qu’elle ne sache pas tout… elle sait que moi, je connais la route qui mène au calice et que je mourrais plutôt que de trahir mes parents.

Elle vit les trois amis de Largo s’interroger mais, si Giorgi restait de marbre pourtant ce fut Simon qui parla le premier.

- Super légende mais, c’est comme le Graal une fable et la Commission est stupide de croire qu’un calice pourrait les rendre plus puissant voir invincible.

- Peut-être mais, tant qu’ils y croient la Commission ne cessera jamais de nous créer des ennuis. Rétorqua Joy.

La jeune femme les fixait tout trois discuter comme s’ils entendaient tout les jours des histoires comme celle qu’elle venait de leur raconter ce qui lui fit pousser un léger soupir, pourtant gardant son sérieux elle poursuivit sans baisser les yeux.

- Ne prenez pas mon histoire pour une fable car ce calice est réel.

Largo fronça les sourcils et les autres la regardèrent avant qu’elle ne poursuive.

- Je ne suis pas allée jusqu’à lui c’est vrai mais, ma mère la vue et elle a sentit son pouvoir.

- Que t a t elle dit ? Intervint Giorgi pour la première fois de la conversation.

La jeune femme n’osait pas le regarder mais, lui répondit.

- Ma mère n’a jamais parlé de cela à Nério, elle l’aimait mais… en touchant le calice elle a eu une vision… la vision de ce que saurait le monde si ce pouvoir tombait entre de mauvaise mains… elle ne pouvait se permettre que l’avenir soit une ombre de malheur alors elle n’a jamais révéler à personne même à moi ce que lui avait montrer le calice… elle m’a seulement accorder sa confiance pour le protéger à jamais… comme moi, je vous accorde la mienne.

Termina la jeune femme en retenant son souffle sans oser lever les yeux vers eux mais, Largo lui prit la main en disant.

- Nous saurons sauvez le monde, je te promets que je saurais toujours à tes côtés quoi qu’il arrive.

- Moi aussi, je suis toujours partant pour l’aventure.

S’exclamait Simon en lui souriant, Joy approuva de la tête et Giorgi plongea son regard dans le sien lui faisant comprendre qu’elle pouvait aussi compter sur lui ce qui l’émue plus que les mots qu’il aurait pu prononcer.

 

Le reste du week-end les meubles pour la maison arrivèrent, alors Largo, Lizzie aidés de Joy, Simon et Kerensky aménagèrent la maison, d’ailleurs Kerensky ne se fit par prier pour aider la jeune femme tout en gardant son expression inexpressif.

 

Le lundi matin Largo dû reprendre sa place au sein du groupe tandis que Lizzie devait s’occuper de ces affaires et Simon fut chargé de la suivre, celle-ci ayant insisté pour que Joy reste le garde du corps de Largo, lorsqu’ils arrivèrent au musée Marie Laval les reçu et le temps que la jeune femme règle ces affaires Simon faisait le tour de celui-ci pour encore admirer ces œuvres tandis que Giorgi cherchait grâce à ces indiques et ordinateurs des indices pouvant leur permettre de mettre fin à la menace qui pesait sur les héritiers Winch.


Ce soir là alors que tout le monde se reposait. Simon et Joy ayant aménagés pour quelque temps dans les suites réservées aux invités. Lizzie n’arrivait pas à dormir et voyant qu’il y avait de la lumière au bunker elle se doutait qu’elle y trouverait Kerensky, alors elle se glissa sans bruit jusqu’à lui qui lui ouvrit la porte avant qu’elle ne frappe, elle lui adressa un timide sourire alors qu’il lui permettait d’entrer en disant.

- Vous devriez être couchée bien que vous soyez en sécurité dans le building, il vaudrait mieux que vous arrêtiez de vous promenez seule dans les couloirs.

- J’en prends note mais, avec vous je ne crains rien alors j’essaye de me détendre.

- Hm. Marmonna-t-il en reprenant sa place alors qu’elle s’asseyait face à lui.

Après tout elle n’avait jamais été si prêt de la mort, sa fuite toute ces années lui avait fait manquer tant de chose qu’aujourd’hui auprès d’un homme qui la faisait trembler elle voulait tout expérimenter au cas où se serait la dernière chose qu’elle ferait pour ne rien regretter.

Relevant les yeux en sentant qu’elle l’observait il la vit rougir mais, elle ne détourna pas le regard pour lui demander.

- N… notre dîner ? Nous pourrions le reprogrammer… chez moi… enfin dans notre nouvelle maison… je pourrais faire les courses avec Joy, elle me laisserait là bas et vous… viendrez ensuite où vous…

- Demain soir ? L’interrompit-il, elle sourit et il rajouta.

- Nous ferions les courses et nous y rendrons tranquillement, avec mon ordinateur je peux travailler de n’importe où et avoir accès à mon travail et mes systèmes.

- D’ac… d’accord, je préviens Largo au petit déjeuner et… vous n’aurez qu’à m’appeler ou passer me prendre à l’appartement… à moins que je n’aie un problème au musée ça devrait aller pour que nous puissions faire quelques courses et acheter ce dont j’ai besoin pour cuisiner, ensuite nous n’aurons qu’à rejoindre la maison.

Elle avait parlé très vite en se levant de peur de bafouiller, il se leva à son tour et lui prit les mains en disant.

- Ok, je serais là.

- Bien, bien je… je vais retourner me coucher dans ce cas et… et vous ?

- Je n’en ai pas pour longtemps, bonne nuit.

Il l’avait lâchée mais, avant de le quitter elle lui effleura la joue d’un baiser et sortie précipitamment sous son regard ahurit. Cette femme était si douce et si timide, jamais il n’avait eu affaire à pareille créature, toutes les autres étaient fourbes ou sans scrupules ou bien attendaient quelque chose de lui mais, celle-ci semblait ignorer combien sa douceur et sa beauté pouvait être convoité d’un seul regard par n’importe quel idiot.

 

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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 15:54


Le soir de la fête arriva enfin, alors qu’elle se préparait Liz avait le cœur qui battait si fort qu’elle avait l’impression qu’il allait s’arrêter de battre. Elle avait le trac, pourtant il n’y avait pas de raison car depuis leur rencontre Joy était devenue moins froide, Simon ne cessait d’être charmant et un peu dragueur mais, cela l’amusait et elle ne le prenait pas au sérieux.

Largo restait égal à lui-même il la traitait avec douceur et gentillesse comme il l’avait fait la première fois, il prenait son rôle de grand frère très sérieusement mais, celui qui l’intriguait le plus était Giorgi Kerensky. Il restait sur sa réserve sans être froid ou distant, elle avait croisé son regard plusieurs fois et son cœur semblait à ce moment s’arrêter de battre , elle avait donc posé des questions sans paraître trop présente à Joy mais, aussi à Simon  et Largo mais, aucun des trois ne semblait en savoir plus que ce qu’il avait bien voulu leur dire, ancien agent du KGB reconvertit en informaticien et intégré à la sécurité du groupe et de Largo pourtant rien sur sa vie sentimentale excepter une ancienne conquête qu’ils avaient rencontrés lors d’un de leurs affrontements il y a quelque temps. Entendant frapper elle chassa ces préoccupations de son esprit et permis à l’intrus d’entrer. C’était son frère ; ce mot était si doux à ces oreilles, elle qui avait été si seule.

- Tu es splendide sœurette.

- Merci, toi aussi grand frère.

Il sourit d’un sourire très tendre comme à chaque fois qu’elle l’appelait grand frère, lui tendant son bras il lui demandait en la regardant.

- Prête à entrer dans l’arène ?

- Très anxieuse… pire que lors de mes… expo…

- Ne t’inquiète de rien et fais moi confiance, je te tiendrais la main toute la soirée.

- Ah oui ! Alors je sens qu’il me faudra un garde du corps car toutes les femmes seront vertes de jalousie.

Il éclata de rire et elle aussi ce qui réussit à la détendre un peu avant de bras dessus bras dessous rejoindre Simon et Joy qui les attendait pour rejoindre la soirée où tout le monde en plus du conseil et quelques photographes et journalistes n’attendait plus qu’eux.



** Chapitre 4 **

 

Lorsque Largo arriva, Elisabeth à son bras suivit de Joy et Simon tout les regards se tournèrent vers eux et Largo eut un sourire charmeur et amusé de les voir tous les fixés en se posant mille questions sur la jeune femme qu’il avait à son bras, et la sentant anxieuse il lui adressa un sourire qu’elle lui rendit un peu crispée avant qu’il ne parle.

- Bonsoir et merci d’avoir répondu à mon invitation, d’ailleurs je sais que vous mourrez d’impatience de savoir qui est cette sublime jeune femme à mon bras et vous savez que j’adore vous faire languir.

Tout le monde se mit à rire avant que Largo ne reprenne la parole.

- Laissez moi vous présenter Elisabeth Anne Dumond Winch mais,  ce n’est pas ma femme simplement ma sœur que je viens de retrouver.

Un murmure de stupeur parcouru la salle avant que des applaudissements et les flaches ne crépite et que les membres du conseil ne vienne saluer la jeune femme, Michel Cardignac se montra particulièrement galant surprenant Largo et ces amis en l’invitant le premier à danser mais, la jeune femme déclina l’offre en disant.

- Peut-être un peu plus tard, j’ai promis la première danse à mon frère.

Largo aussitôt lui tendit son bras et ils rejoignirent la piste de danse où il lui murmura.

- Les affaires vont devenir plus amusantes avec toi, j’ai l’impression que Cardignac tes tomber sous ton charme. 

- Merci… je suis un peu trop nerveuse mais, je n’avais pas réellement envie de me retrouver dans les bras de ton collaborateur.

- Il s’en remettra ne t’inquiète pas, je vais rester à tes côtés durant toute la soirée.

- Merci… au faite où… Elle hésita avant de finir par lui demander. Où est monsieur Kerensky ?

- C’est vrai que je ne l’ai pas vu, pourtant je croyais l’avoir entendu marmonner qu’il passerait. Pourquoi ?

- Comme ça. Répondit-elle désinvolte puis, elle lui sourit et changea de sujet.

La soirée était relativement calme mais, la jeune femme finit par réussir à s’éclipser en prenant soin que personne ne la suive pour se rendre au Bunker où elle frappa à la porte qui s’ouvrit aussitôt sur Giorgi qui la détailla des yeux un instant avant de la laisser entrer.

- Merci… je… je venais voir si vous ne vouliez pas vous joindre à nous… Largo m’a dit que vous…

Elle bafouillait et cela ne lui plaisait pas du tout alors elle regarda les écrans de surveillance tout en sentant le regard de Kerensky qui ne la quittait pas.

- Vous pouvez tout surveiller d’ici ? Largo m’a dit que vous étiez un expert dans tout ce qui touchait à l’informatique.

Il hocha la tête sans dire un mot en reprenant sa place devant son ordinateur tout en lui indiquant un siège où elle prit place avant de lui demander.

- Peut-être sans que cela ne vous dérange pourriez vous m’apprendre à me servir d’un ordinateur, j’ai toujours voulu m’inscrire à des cours mais, je n’ai pas eu le temps… vous n’êtes pas obligé, je ne voudrais pas abuser de votre temps ou vous contraindre…

Il l’interrompit d’un ton bref.

- Cela ne me dérange pas, la plus part du temps je travaille ici alors passez quant vous voudrez et je verrais ce que je peux faire.

- On m’a toujours dit que j’apprenais très vite… bon et bien je vais… vous laisser, à moins que vous ne décidiez de vous joindre à nous monsieur Kerensky.

- Appelé moi Kerensky ça suffira et j’ai encore quelque truc à faire, en plus je n’aime pas cette foule.

- Bien, merci et excusez moi de vous… vous avoir interrompu.

Elle se leva et il en fit autant pour la raccompagner à la porte, c’est alors que la jeune femme trébucha et se retrouva les bras de Giorgi le cœur battant à se rompre alors qu’elle posait les deux mains sur sa poitrine pour retrouver son équilibre et rouge de confusion en le remerciant  en bafouillant.

- Mer… merci je suis…

- Cesser de vous excuser, vous ne me dérangez pas. L’interrompit-il d’un ton neutre, en plongeant son regard bleu gris dans les yeux de la jeune femme.

Celle-ci sentit une douce chaleur parcourir tout son corps électrisé par la proximité et les mains de Giorgi autour de sa taille, la jeune femme avait la gorge nouée et s’interdisait de passer sa langue sur ces lèvres sèches mais, avant qu’elle ne face quoi que se soit et comme au ralentit, les lèvres de Giorgi avaient frôlées les siennes.

Elle ferma les yeux pour s’abandonner à ce doux baiser; son cœur battait à tout rompre mais, la douceur et la passion de ce baiser lui firent tout oublier, l’endroit où elle se trouvait et tout ce qui n’était pas Giorgi qui la serrait dans ces bras et l’embrassait. A bout de souffle ils se séparèrent à peine mais, il ne relâcha pas son étreinte et plongea son regard dans celui de la jeune femme qui vit briller dans ces yeux le même désir qui coulait dans ces veines, tout d’un coup ils entendirent des pas et se séparèrent. Kerensky retourna derrière son ordinateur et la jeune femme vit entrer Largo qui sourit en disant.

- Te voilà ! Je me demandais justement où tu étais partie te cacher.

La jeune femme qui était encore tremblante dû au baiser qu’elle venait d’échanger avec Giorgi mit un moment avant de répondre avec un léger sourire crispé.

- Je… je suis venue voir si G… Kerensky ne voulais pas se joindre à nous.

- Ma sœur a raison cesse de travailler et viens te joindre à nous Kerensky ! S’exclama Largo mais, Giorgi releva un regard neutre en disant.

- Je me trouve bien là où je suis, la proximité d’autant de capitaliste réunit n’est pas une soirée rêvée.

Largo éclata de rire mais, ne vit pas le regard incertain que la jeune femme tourna vers Giorgi qui ne tourna pas les yeux vers elle alors prenant la main que Largo lui tendait, ils saluèrent Giorgi avant de repartir à la soirée.

Poussant un soupir Kerensky se passa une main dans les cheveux essayant de maîtriser les battements fous de son cœur. Pourquoi l’avait-il embrassée ? Grognant il essaya de se concentrer sur son ordinateur mais, il ne pu s’empêcher de regarder les moniteurs de surveillance pour apercevoir la sœur de Largo parmi la foule et la voir sourire.

La jeune femme quant à elle essayait tant bien que mal de paraître enjouer et souriante mais, le baiser échangé avec Giorgi ne quittait pas son esprit. La soirée se passa relativement bien et la jeune femme du danser avec beaucoup d’homme surtout avec Michel Cardignac qui ne cessait pas de l’entourer d’attention mais, son frère ne la laissait plus seule un instant puis, la soirée s’acheva et lorsqu’ils revinrent à l’appartement Largo lui dit alors qu’elle s’écroulait sur le fauteuil.

- Alors que penses-tu de cette soirée ?

- Ca va tout le monde c’est plutôt montré amical et un peu mal à l’aise, pourtant Largo je ne veux pas que l’un des membres du conseil pense que je suis venu pour siéger avec toi, je n’ai pas l’intention de devenir comme eux avide d’argent, je veux juste apprendre à te connaître et essayer si tu le veux de former une famille.

- Avec plaisir.

- Il faut aussi que j’essaye de te persuader de montrer tes sentiments à une jeune femme qui est aussi folle de toi que tu l’es d’elle.

- Ah Bon, de qui parles-tu ? Dit-il innocemment tout de même gêné mais, elle l’embrassa sur la joue en disant.

- Je n’ai pas l’expérience de toutes les femmes qui sont passées dans ta vie et je ne sais pas ce qu’elle a pu vivre mais, vous formeriez un couple merveilleux j’en suis sûre et mon instinct ne me trompe jamais.

- Joy n’a aucunement l’intention de se laisser prendre à mon charme et nous sommes amis.

- Tiens je n’avais pas prononcé de prénom. Répliqua-t-elle amuser et il lui sourit en l’embrassant avant de lui dire.

- La soirée a due te fatiguer et il est temps de se mettre au lit. Je crois aussi qu’il faut que nous achetions une maison, ainsi nous pourrions y être tranquilles et tu pourras y aménager ton atelier car cet appartement est un peu petit pour y vivre à deux.

- Je pourrais m’installer dans l’appartement que tu voulais m’attribuer, je ne voulais pas te gêner. Dit-elle un peu embarrasser mais, il sourit en disant.

- On peut dormir dans le même lit puisque nous sommes frère et sœur mais, si tu veux une vie sentimentale, il nous faudrait des chambres séparées.

- Surtout que la tienne s’étale en première page des journaux. Dit-elle amusée et il éclata de rire mais, il sourit en disant.

- Bien alors que dirais-tu d’acheter une maison après tout, une famille à besoin d’un endroit où partir le week-end et où recevoir ces amis.

- Oui si tu veux mais, je dois assister à quelques soirées à cause de mon expo donc je ne sais pas si je peux m’éloigner de la ville.

- Tu n’as pas d’agent ?

- Non, je préfère tout gérer moi-même.

- Tu disais ne pas être une femme d’affaire je vois que ce n’était pas la vérité et pour tout t’avouer, je… je connais un peu ta carrière tu sais… enfin mon équipe à penser qu’il fallait…

- Faire une enquête sur moi.  L’interrompit-elle d’un ton un peu ferme mais, calme.

Il hocha la tête gêné en se passant une main dans les cheveux avant de lui dire.

- C’est leur travail et je t’assure que je comptais te le dire mais, pas comme cela.

- Je comprends ne t’inquiète pas, tes amis s’inquiétait pour toi et je ne leur en veux pas, après tout j’arrive en disant que je suis ta sœur et avant les résultats du test personne ne savait si s’était vrai. Dis-moi alors que sais-tu sur ma vie et mes affaires ?

- Que tu es une artiste remarquable mais, je le savais en voyant tes œuvres que beaucoup de monde s’arrache et que tu gères seule tes affaires même si tu n’as pas besoin d’argent car ta mère t’en a laisser, que tu as un doctorat en droit et d’ailleurs pourquoi n’as-tu pas poursuivit tu aurais pu être avocate ?

- Par ce que je me suis rendue compte que cette vie strict n’était pas pour moi, que je ne pouvais vivre que pour ma peinture et puis c’est aussi l’année où j’ai sentit une menace plus vive autour de moi.

Dit-elle en terminant d’un ton sombre où Largo ressentit aussi de la peur. la prenant dans ces bras il lui murmurait.

- Je te promets que je ne laisserais personne te faire de mal, tu me crois.

- Oui. Dit-elle en souriant avant qu’ils n’aillent tout deux se coucher.


** Chapitre 5**


Le lendemain alors que Largo se rendait à la salle de conseil il croisa Cardignac qui lui sourit en disant.

- Bonjour Largo, votre sœur ne viens pas assister au conseil à présent elle aussi fait partie des nôtres.

- Bonjour Michel, ma sœur est allée à un rendez vous d’affaire, vous savez c’est un peintre célèbre.

- Je le sais voyons. Déclarait-il en dissimulant sa surprise.

Liz quant à elle avait due se rendre à un rendez organisé dans la galerie qui exposait ces œuvres et où Simon l’avait accompagné malgré ces protestations il lui avait dit :

- J’ai promis à mon meilleur ami de veiller sur sa sœur alors me voilà.

- Je ne voudrais pas que vous manquiez à une promesse faite à Largo mais, je vous assure que vous allez vous ennuyez Simon.

- Je ne m’ennui jamais auprès d’une jolie femme.

- Simon vous êtes un homme adorable mais, je vous arrête tout de suite en vous disant que nous ne serons jamais que des amis j’espère que vous ne serez pas déçu.

- Amis, ça me va aussi et puis, la sœur de mon frère ne pourrait pas me décevoir.

- Merci.

Ils passèrent la journée dans les galeries face à des amateurs où à des professionnels qui voulaient tous des tableaux de Liz, ils durent même passer par un déjeuner plus ou moins ennuyeux que Simon parvint à rendre amusant et alors que vers 14 heures ils allaient rejoindre la voiture pour rentrer au groupe quatre hommes les entourèrent.

- Cette fois vous allez nous suivre.

- Du calme les enfants personne ne suivra personne.

- Toi si tu ne veux pas qu’on t’abîme tu te barre de notre route le nabot.

Alors que deux d’entre eux se chargeait de Simon les deux autres se tournaient vers Liz qui se défendit aussi bien que Simon pourtant alors que tout semblait perdu Kerensky arriva pour aider Liz et Simon à mettre leurs ennemis en fuite. Liz ne quittait pas Giorgi des yeux surprise et heureuse de le voir, pourtant se forçant à détourner les yeux elle se tourna vers Simon.

- Est-ce que ça va ?

- Ce n’est rien j’ai l’habitude… merci du renfort Kerensky, tu passais dans le coin.

- Si on veut, on retourne au Bunker au cas où ils auraient idée de revenir dans le coin.

Tandis que Simon s’installait à l’arrière de la voiture en grimaçant la jeune femme prenait place devant près de Kerensky et se rendit compte qu’elle ne l’avait pas encore remercie.

- Merci… sans vous je crois bien… que cette fois je serais entre leur mains.

- On ne voudrait surtout pas que cela arrive !... n’est ce pas Giorgi. S’exclama Simon, le repoussant d’une main Kerensky ne dit mot alors que Simon gémit en disant.

- Soit plus doux… ces brutes on bien faillit avoir raison de moi.

- Reste tranquille et ça passera.

Répliqua Kerensky qui se félicitait d’être venu à leur rencontre, lorsqu’il avait vu ces hommes toucher à la jeune femme une colère sombre l’avait envahit et s’il ne s’était pas retenu il les aurait tués.

Prévenu de l’incident Largo et Joy les rejoignirent au Bunker où Liz soignait le coup de couteau que Simon avait prit sur le bras mais,  la jeune femme les rassura en disant.

- Il y a eu plus de peur que de mal grâce à Kerensky qui est arrivé de nul par pour nous prêter main forte.

- On s’en sortait tout de même sans toi…

- Si je n’étais pas arrivé tu serais en charpie. L’interrompit Kerensky sans relever les yeux. J’ai pu relever la plaque de la voiture et je peux dire que c’était une voiture de location, maintenant s’ils ont payés en liquide ce dont je suis sûr et donner des faux noms cela ne nous avancera à rien.

- Arrête de jouer les bébés Simon.

- C’est que … c’était des brutes mais, je les ai maîtrisés, pourtant un coup de couteau ça fait mal ma petite.

- J’ai finit est-ce que ça va aller Simon, je suis désolé.

- Mais non, j’ai l’habitude n’est-ce pas Largo ! Je vous assure que tout va bien. S’exclama celui-ci désinvolte en lui souriant pour la rassurer.

- Bon dorénavant Joy et Simon vous suivrez ma petite sœur puisque apparemment c’est à elle qu’en veut la Commission.

- Largo non, un seul me suffira car toi aussi tu dois être protégé à présent que la Commission nous sait ensemble.

- Liz tu…

- Je sais aussi bien me défendre que toi et puis, Joy est ton garde du corps.

- Liz !

- Largo !

Le frère et la sœur s’affrontèrent un moment du regard puis, celui-ci sourit en disant.

- D’accord mais, tu ne devras jamais sortir seule tu me le promets.

- Promis grand frère. Dit-elle en l’embrassant devant le regard amuser des trois autres.

Même si Kerensky comme toujours ne laissais rien paraître, la jeune fille déclara.

- De toute façon pas de souci cette après midi je ne sors pas du building et donc tu peux aller à tes rendez-vous.

- Si tu ne bouges pas d’ici je serais plus tranquille.

Tandis que Largo, Joy et Simon était sortie Liz rejoignit le bunker où avant qu’elle ne frappe Kerensky lui ouvrit la porte et se mordant la lèvre gêner mais, heureuse de ne pas rougir elle bafouilla.

- Je me demandais si… vous aviez le temps de… si vous n’étiez pas occuper pour les cours d’informatique ? S’écartant pour la laisser passer elle réintégra le bunker devant lui.

- J’espère que je ne vous dérange pas, je sais que Largo vous a demandé de chercher des informations sur ceux qui nous on attaqués alors si je vous dérange vous devez me le dire. Dit-elle très vite pour ne pas lui montrer son trouble en bafouillant, elle l’entendit à son ton répliquer amusé.

- Je vous ai déjà dit que vous apprendre à vous servir d’un ordinateur ne me dérangeait pas du tout que vous pouviez venir ici et d’arrêter de vous excuser.

Elle hocha la tête et prit place au même endroit qu’hier soir tandis qu’il s’asseyait près d’elle avant qu’il ne plonge sont regard dans le sien troubler elle rougit en murmurant.

- Je… j’espère que nous pourrons être amis Giorgi.

Appuyant son menton sur sa main il se pencha vers elle en disant.

- Nous sommes plus qu’amis vous ne croyez pas.

- Si… je n’avais jamais ressentit pour un autre la même chose que… que je ressens près de vous.

Son cœur battait à se rompre alors qu’il fit rouler sa chaise pour se retrouver derrière elle et lui dire.

- Commençons.

- D’ac… D’accord.

Alors qu’elle était installée devant un ordinateur pour s'entrainer la jeune femme ne pouvait s’empêcher de repenser au baiser de la veille, elle se rappela une chose que sa mère lui avait dite. « Lorsque tu veux quelque chose n’abandonne jamais car le plus important dans la vie s’est d’écouter son cœur et comme tu es la digne fille de ta mère ce courage est en toi. »

Appuyant son menton sur ces mains elle le fixa tandis qu’il travaillait et sentant son regard il finit par relever les yeux, troublé elle se força à soutenir son regard pourtant elle ne pu s’empêcher de bégayer.

- Je… je voudrais vous remercier pour vos… vos cours alors j’aimerais vous inviter à… à dîner enfin si…

Elle se tue devant son regard indéchiffrable qui ne la quittait pas et il finit par dire.

- Avec plaisir.

- C’… C’est vrai ! S’écria-t-elle.

Son regard s’illumina pourtant on pouvait encore y distinguer une ombre alors qu’elle ajoutait enthousiaste en parlant sans s’arrêter.

- Si nous étions chez moi je vous aurais fait à dîner mais, ici Largo ne semble pas avoir de cuisine alors je vous invite et puisque vous connaissez mieux la ville je vous laisse choisir le restaurant.

Elle tourna son regard vers lui et sourit, il lui demanda d’un ton brusque.

- Vous avez l’air souriante et heureuse pourtant un voile d’ombre subsiste encore dans votre regard. Pourquoi ? Vous ne craignez plus rien avec nous.

Troublé qu’il voit aussi bien en elle, elle cligna des yeux et se détourna de lui pour qu’il ne voit pas son visage car il avait raison elle avait peur que ce bonheur tout neuf ne lui soit arraché, elle répondit dans un murmure angoissé.

- Cela fait longtemps que je suis seule… je m’y suis habitué mais, avec vous je… je suis bien mais, j’ai peur…

Elle se tue perturbée et il se leva surpris lui-même par son envie de la consoler pourtant il la prit dans ces bras où elle se blottit pour lui caresser les cheveux, elle sentit son cœur battre aussi vite que le sien et releva les yeux vers lui pour lui murmurer.

- Vous savez je… je n’ai pas l’habitude de… de me montrer si… si fragile.

- Rassurez vous, vous n’avez pas du tout l’air fragile. Lui dit-il en lui adressant un sourire qu’elle lui rendit en disant.

- Je préfère lorsque vous souriez vous avez l’aire toujours si sérieux.

Elle lui caressa la joue et le sentit tressaillir tout en haussant les épaules pourtant leurs regards restaient rivés l’un à l’autre et tout doucement il effleura ces lèvres d’un baiser pour s’enivrer de sa douceur et passant les bras autour de son cou la jeune femme répondit passionnément à son étreinte. Tout deux trop occupés ne virent pas l’ombre qui refermait doucement la porte sans faire de bruit.


** Chapitre 6**


Alors que Giorgi et Liz s’écartait à peine pour reprendre leur souffle le cœur battant, ils entendirent du bruit de pas dans le couloir et s’écartèrent tandis que Giorgi reprenait place derrière son ordinateur la jeune femme filait dans la salle de bain essayer de reprendre une contenance, elle n’avait jamais ressentit ce qu’elle ressentait près de cet homme indéchiffrable et qui avait à peine laisser transparaître ces émotions dans son regard une fraction de seconde avant qu’ils n’entendent quelqu’un arriver, elle entendit alors une voix d’homme qui disait.

- On m’a dit que je trouverais par ici la charmante mademoiselle Winch et cela m’a rendu curieux de savoir ce qu’une personne aussi raffinée pouvait faire avec vous.

- Cardignac votre ironie me laisse froid alors repartez jouer les capitalistes ailleurs puisque tel que vous voyez il n’y a pas de femme ici.

- Bien, si vous l’apercevez dites lui toute même que je souhaiterais lui parler.

Kerensky haussa les épaules en jetant à peine un regard méprisant à Cardignac qui repartit en fermant la porte, la jeune femme n’avait pas bougé elle attendit un moment avant de revenir dans la pièce et lui demander.

- Pourquoi ne pas lui avoir dit que j’étais là ?

- Pourquoi ne pas vous êtes vous pas montrée ?

Répliqua-t-il sans levez les yeux de son écran, elle vint près de lui et lui demanda d’un ton qu’elle voulait ferme mais, où on pouvait percevoir sa nervosité.

- Regardez-moi s’il vous plait ?

Il releva les yeux et se tourna vers elle, elle déglutit sous son regard qui semblait lire en elle et lui demanda un peu tremblante son cœur n’ayant pas du tout reprit un rythme normal.

- Me… me considérez vous comme… comme un de ces fichus capitalistes ?

Giorgi ne pu s’empêcher de sourire, amusé qu’elle lui retourne ces paroles mais, interprétant cela de travers elle lui lança en faisant la moue.

- Ne vous moquez pas de moi.

Il se leva pour la regarder droit dans les yeux.

- Je ne me moque pas de vous, mais, avec cette moue vous avez l’air d’une enfant et vous êtes adorable.

- M… merci… Murmura-t-elle en rougissant malgré elle.

Lui relevant le menton pour plonger son regard dans le sien il lui murmura d’un ton indéchiffrable.

- Je ne vous considère pas comme eux car vous ne l’êtes pas, du moins pour le moment vous ne n’avez rien fait qui puisse me faire pensez que vous êtes comme eux.

- L’argent n’est pas ma priorité, j’aime ma peinture et je voudrais trouver… enfin je...

Elle s’interrompit gêner de lui livrer ces pensés et se mordit la lèvre sur laquelle il passa un doigt alors que les yeux de la jeune femme s’écarquillèrent tandis qu’il murmurait.

- Est-ce moi qui vous mets mal à l’aise ?

- No… non je… pas du tout mais… il faut que j’y aille.

- Je croyais que vous ne deviez pas sortir de l’immeuble.

- Oui… je dois peindre.

Il n’avait pas envie de la voir partir et dit la première chose qui lui passa par l’esprit.

- Pour le dîner si vous voulez vraiment cuisiner, mon appartement possède une cuisine.

Elle ouvrit la bouche et la referma, il venait de l’inviter chez lui et ça pouvait être une bonne idée mais, pourrait-elle cuisiner avec lui à quelques pas ? Il le faudra où il finirait pas deviner qu’elle était vraiment nerveuse en sa présence et puis, ce n’était qu’un dîner et il était l’ami de Largo.

- Oui, quand ?

Avant qu’il ne réponde on frappait à la porte, Largo, Simon et Joy entrèrent alors que tout deux s’écartèrent Joy jeta un regard à la jeune femme sans un mot, celle-ci était gênée mais, leur adressa un sourire en disant.

- Salut, je n’ai même pas vu le temps passer. Tu as déjà finit tout tes rendez-vous ?

- Oui et j’en ai délégué un ou deux, alors Giorgi as-tu trouvé plus d’info ?

Celui-ci qui avait reprit place derrière son écran marmonna un oui, Elisabeth leur dit :

- Tu me diras tout plus tard, je vais monter peindre avant le dîner.

- D’accord. Lui sourit Largo en sentant le trouble de sa sœur sans lui faire remarquer pour autant.

La jeune fille s’éclipsait en évitant le regard de Giorgi pourtant Joy qui réprimait un sourire demandait pour dissiper le léger malaise qui semblait envahir la pièce.

- Bon tu nous dis nous ce que tu as trouvé ?

Giorgi leur expliqua les maigres informations qu’il avait mais, aussi qu’il avait quelques personnes qu’il connaissait sur le coup et ne devrait pas tarder à en avoir plus.

Lorsque Largo remonta pour prévenir Liz qu’il était temps de dîner il la trouva concentrer sur sa peinture, elle sembla oublier tout ce qui l'entourait pourtant la jeune femme avait sentit sa présence et sourit en posant sa palette avant de lui dire.

- Il est déjà l’heure de dîner, je n’ai pas vu le temps passer.

- Tu me fascines, tu étais tellement concentrée que je m’étonne que tu m’ais entendu.

- Tu n’as pas fait de bruit j’ai sentit ta présence mais, ne t’inquiète pas il faut bien que je reprenne des forces si je veux continuer.

- Alors choisit ; on peu commander ou sortir dîner ?

- Se serait plus simple si tu avais une cuisine.

- Notre père n’a jamais jugé l’utilité d’une cuisine, pourquoi ?

- Parce que j’adore cuisiner.

- Bien alors dès demain nous chercherons notre maison et tu pourras me faire goûter tes bons petits plats.

Elle éclata de rire devant son air gourmand et ils décidèrent de commander chinois pour rester à l’appartement.

Le lendemain matin Largo et Liz suivit par Joy et Simon prirent donc le chemin des agences pour trouver une maison.

Le russe quant à lui continuait ses recherches il voulait pouvoir rassurer la jeune femme et qu’elle n’est plus jamais peur pour le moment il ne voulait pas savoir pourquoi mais, il voulait que le voile d’ombre disparaisse de son merveilleux regard. Justement alors que les quatre compagnons visitaient une très grande propriété un peu en dehors de la ville limité par un mur entourer d'un immense jardin, avec un batiment pouvant servir d'écurie, une petite foret assez espacé et un lac plus loin, le téléphone portable de Liz sonna et elle sorti pour décrocher, pourtant elle n’avait pas vue que Joy l’avait suivit.

- Celui-là n’est pas à vendre mais, tout les autres oui… je ne sais pas, je n’ai pas encore décidé… non je ne quitterais pas New York… pour le moment… bien, je passerais avant la fermeture.

La jeune femme raccrocha l’air contrarié et remarqua alors la présence de Joy qui lui dit :

- Est-ce que ça va ?

- Oui, des problèmes de travail comme je gère toute seule mes affaires n’ayant pas confiance en un agent, je me retrouve à devoirs courir partout comme Largo.

- Si vous avez besoin de quoi que soit demandez le moi, je pourrais peut-être vous aider. Je n’y connais pas grand-chose en art et n’ai pas les compétences pour être agent d’artiste mais, je peux tout de même être votre amie si vous le voulez ?

- Merci je… je n’ai jamais eu d’amie qui ne soit pas intéresser par ma gloire mais, vous êtes différente et vous me proposer votre amitié alors que vous vous méfiez encore de moi. Alors que Joy allait protester elle poursuivit. Ce n’est pas un reproche, je comprends que je dois gagner votre confiance.

- Et moi la vôtre ? Voulez vous que nous commencions par nous tutoyer.

- Entre amis se serait normal, peut-être alors pourrez vous enfin… pourrais-tu me conseiller ?

- A qu’elle sujet ?

Sourit Joy devant son embarras avant de lui dire.

- Tu sais je ne suis pas une experte en ce qui concerne les relations sentimentale mais, je peux toujours essayer.

Liz rougit en relevant les yeux malgré tout pour lui demander.

- Comment… comment sais-tu que je voulais te demander quelque chose sur… ?

- Intuition féminine mais, aussi par ce que je vous…

- Alors les filles comment trouvez vous la maison ? S’écriait Largo suivit de Simon interrompant leur conversation, Joy déclarait ironique.

- Ca une maison, je dirais plutôt un château.

- Je suis d’accord, c’est très beau et immense.

- Et alors se serait géniale, on pourrait faire des fiestas super ! S’écria Simon avant des rajouter. Personne ne va nous résister avec ce palace.

- Simon ! Je ne veux pas acheter une maison pour en faire un endroit de débauche, on pourra y donner des soirées mais, ce sera notre chez nous avant tout alors Liz ?

Déclarait Largo en se tournant vers sa sœur qui le fixa un instant avant de sourire en lui disant.

- Si elle te plaît alors elle me plaît, en plus je suis sûr d’y trouver une pièce où je pourrais peindre et le jardin est magnifique par contre pour faire le ménage et tout le reste se sera éreintant.

- Nous aurons du personnel qui viendra deux à trois fois par semaine ou plus si nécessaire, le ménage et tout le reste car nous nous avons notre travail ; toi la peinture et moi le groupe.

- Alors pourquoi discutons nous, allons signer et achetons cette maison mais, je veux en payer la moitié et ne discute pas, si cette maison est à nous je veux qu’on partage tous les frais à égalité, j’ai de l’argent même si je ne suis pas milliardaire.

- Mon argent est aussi le tien, le groupe est à nous petite sœur, je sais ce que tu as dit mais, je veux qu’on partage tout puisqu’on est du même sang.

- Si je suis d’accord; tu écouteras mes conseils et je ne parle pas de conseil en affaire… Dit-elle avec malice en jetant un regard vers Joy, comprenant l’allusion Largo toussa en disant.

- On verra.

- Que complotez-vous tout les deux ?

Demanda Simon qui fit semblant de jouer les idiots mais, avait parfaitement compris, pourtant Largo déclarait.

- Bon on va l’achetez car je dois aller bosser.

- Moi aussi, on m’attend à la galerie.

- Je l’accompagnerais. Dit aussitôt Joy mais, Liz lui fit remarquer.

- Tu es le garde du corps de Largo pas le mien et je ne fais qu’un rapide saut pour régler quelques détails sur les ventes de mes tableaux.

- Je serais plus rassuré si quelqu’un t’accompagne, d’ailleurs on signe l’achat de cette maison et on te suit car j’ai envie de revoir tes tableaux.

- Bon, d’accord. Sourit-elle résigner tandis que Largo et elle rejoignait l’agent immobilier.

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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 15:46
LARGO WINCH



Chapitre 1 - La Peintre

 

J’étais arrivée il y a peu de temps en ville où je devais exposer mes œuvres alors je lui avais envoyé une invitation, je ne pouvais décemment pas me présenter à son bureau et lui dire de but en blanc que nous étions parents.

Ce soir là en compagnie de la propriétaire de la galerie et un sourire crispée aux lèvres, je recevais tout le gratin de la ville mais, le seul qui m’intéressait n’était pas encore arrivé et je commençais à me demander s’il allait venir. C’est alors que je le vis entrer suivis par une belle jeune femme aux cheveux courts et un homme aux cheveux bruns. Marie qui les aperçu me tira vers eux en disant.

- Monsieur Winch c’est un honneur que vous ayez répondu à notre invitation, je suis Marie Laval la propriétaire de la galerie.

- Bonsoir, voici mes amis et garde du corps Simon Ovronnaz et Joy Arden.

Je ne regardais que lui et il me tendit la main en disant.

- Vous devez être l’artiste.

- O… oui, Elisabeth Dumond.

- Enchantée mademoiselle.

- Moi aussi monsieur Winch.

Je saluai ces deux amis et son acolyte essaya aussitôt de me charmer ce qui fit naître un sourire puis, Marie m’entraîna pour accueillir d’autres personnes et je le perdis de vue, pourtant c’est lui seul que je voulais voir.

A un moment de la soirée je le vis; arrêté devant une de mes œuvres, une petite fille seule au milieu d’un jardin de fleur et m’approchais pour lui dire.

- C’est une de mes premières œuvres.

- Elle est triste mais, vous avez beaucoup de talent.

- Merci monsieur Winch.

- Tout vos œuvres on cet air un peu triste, pourtant la vie d’artiste ne doit pas l’être ?

- Je mets mon cœur dans mes œuvres.

- Êtes-vous aussi triste que vos peintures, je ne peux pas le croire vous avez l’air de bien vous débrouiller et d’être bien entourée.

- Il y a deux façons d’être entourée ... Je sais que c’est rapide mais voudriez-vous déjeuner avec moi demain ou plus tard, je suis encore en ville pendant un mois ? Et j’aimerais vous parler d’une chose importante.

- Vous avez l’air bien sérieuse mais, je ne refuse jamais l’invitation d’une jolie femme. Je passerais vous prendre demain à votre hôtel à midi ?

- J’espère que nous pourrons être amis monsieur Winch.

- Je ne refuse jamais l’amitié d’une femme belle et talentueuse, appelé moi Largo comme mes amis dans ce cas.

- Mes amis m’appellent Liz. A demain alors.

Il me regarda en fronçant les sourcils devant mon air si grave tout d’un coup puis, voyant ces amis revenir vers lui je le laissais seul et vis son ami Simon le taquiner et sa garde du corps me suivre d'un regard, suspicieuse. Je n’eu pas l’occasion de reparler à Largo et lorsque l’exposition se termina, bien après minuit, je pu enfin pousser un soupir de soulagement. J’allais héler un taxi, quand deux hommes en noir m’arrêtèrent.

- Mademoiselle vous allez devoir nous suivre.

- Je ne vous suivrais jamais.

- La Commission veut juste vous parler.

- Et bien moi je n'ai toujours rien à leur dire.

Ils m’attrapèrent par le bras mais, je me défendis de mon mieux pourtant alors que je ne m’y attendais pas Largo et ces deux amis surgir pour m’aider et les mettre en fuite mais, en partant ils crièrent.

- Vous nous aiderez que vous le voulez ou non.

- Plutôt mourir et dites-le à La Commission ! Cria-t-elle hors d’elle.

Dès qu’ils furent repartis sur les chapeaux de roue, la jeune femme se tournait vers Largo et ces compagnons pour les remercier.

- Merci de m’avoir aidé.

- Vous aviez l’air de vous en sortir très bien toute seule pourtant.

- Ce n’est pas la première fois qu'ils essayent de m’emmener de force mais, ils m’on prit par surprise cette fois ci.

- De quelle Commission parlait-il ?

- La même que vous combattez depuis que votre père vous a légué le groupe.

- Comment savez-vous cela et qui êtes-vous ? Demanda aussitôt Joy méfiante.

- Qu’avez-vous à faire avec La Commission mademoiselle Dumond ?

- Nous ferions mieux d’en parler ailleurs. Suggéra Simon.

La jeune femme monta donc avec eux dans leur limousine ; elle y prit place face à Joy et Largo à côté de Simon avant de répondre à leur question.

- La Commission Adriatique a découvert mon existence il y a quelque temps déjà un peu avant que je ne face ma première exposition à Paris, je ne sais pas comment ils ont su mais, le fait est là que depuis ils sont après moi.

- Votre existence ? Demanda Largo étonner.

- Ma mère était Suzanne Dumond et mon père… Nério Winch.

Leur regard était aussi incrédule que méfiant et la jeune poursuivit.

- Je n’ai découvert moi-même l’identité de mon père qu’à la mort de ma mère il y a 5 ans, elle m’a fournit un acte de naissance et un médaillon que mon père lui avait laissé, je ne vous demande pas de me croire mais, je voulais seulement vous rencontrer et vous connaître.

- Pensez vous que nous allons vous croire aussi facilement mademoiselle Dumond.

Demanda Joy sur la défensive d’un ton dur, auquel la jeune femme malgré son ton calme était intimidée néanmoins.

- Je ne vous le demande pas… je voulais juste connaître Largo mais, je ne vous demande rien. Avant de vous faire savoir cela, j’aurais aimé que nous fassions un peu connaissance et je ne pensais pas que la Commission me suivrait si vite pourtant j’aurais dû savoir qu’il n’était pas loin de vous.

Largo ne disait rien, il ce contentait de plonger son regard dans le mien, j’avais les yeux de notre père et mes cheveux tressés étaient de la même couleur que les siens. Mon cœur battait d’être si proche de mon demi-frère moi qui avait crue être seule.

- Vous pouvez me déposer à mon hôtel, je ne voudrais pas plus vous déranger.

- Vous n’y serez pas à l’abri, la Commission pourrait encore s’en prendre à vous.

- Merci monsieur Ovro…

- Appelé moi Simon.

- Merci Simon mais, cela fait un moment que je fais avec.

- Simon à raison, vous allez venir dans un des appartements du groupe pour ce soir et on verra demain, la nuit porte conseil.

La jeune femme eut un pâle sourire, Joy ne disait rien mais, elle était contrariée par la décision de Largo et peu après, la jeune femme se retrouvait dans les appartements de Largo à regarder autour d’elle. Son père, qu’elle n’avait pas connu y avait vécu. Bien que peut-être Largo ai apporté des changements, elle espérait que quelque chose de son père y subsistait encore.

Largo fixait la jeune femme d’un regard intrigué, était-elle vraiment ce qu’elle disait être sa demi-sœur lui qui n’avait eu aucune famille jusqu’à présent qu’un père absent, elle avait le regard de Nério et bien que timide l’air farouche d’un Winch, elle regardait un peu partout comme si elle cherchait à découvrit qui était Nério Winch, Simon et Joy les avait laissé seul, et malgré sa méfiance, Joy avait finit par partir. Largo se tourna vers la jeune femme pour lui dire.

- Je peux vous prêter un pyjama un peu trop grand pour dormir si vous voulez ? Voulez vous prendre une douche ?

- Ce ne serait pas de refus monsieur…

- Appelé moi Largo, bien que je ne sache pas si je dois vous croire, vous êtes mon invité Liz.

- Merci Largo.

Après une bonne douche elle passa le haut du pyjama que Largo lui avait prêté et qui lui arrivait aux genoux laissant le pantalon trop grand pour aller rejoinre Largo qui s’était endormit dans son fauteuil et sourit tout en le recouvrant d’une couverture qu’elle prit sur le lit avant de s’asseoir sur un fauteuil près de lui pour le regarder dormir ; enroulée dans un plaid elle finit  par s’endormir à son tour.

Largo se réveilla en entendant des cris, c’était Liz qui était agiter par un cauchemar dans un fauteuil près de lui, il la secoua et elle ouvrit les yeux désorientée, elle avait l’air si perdue qu’il lui prit la main en disant.

- Allons ce n’était qu’un mauvais rêve, vous êtes en sécurité.

- Je suis désolé… Je ne voulais pas vous... réveiller.

- Mais non, parler moi de votre cauchemar.

- Je... je ne préfère pas.

- Alors parlons d’autre chose, où avez-vous passé votre enfance ?

Il reprit place sur le fauteuil et la jeune fille lui parla de son enfance avec sa mère en France comment elle avait découvert son talent d’artiste, elle lui raconta aussi des anecdotes amusante qui le fit rire et il lui parla lui aussi de son enfance pour finir par s’endormir sur le fauteuil dans les bras l’un de l’autre et ce fut Simon qui les découvrit au matin.

 


** Chapitre 2 **  

 

Largo sentit un présence et rouvrit les yeux le premier avant de lui faire le signe du silence pour qu’il ne réveille pas la jeune femme qu’il souleva avec douceur pour la porter dans son lit avant de revenir voir Simon qui lui dit :

- Tu sais que vous avez vraiment un air de famille, c’était frappant.

- Pour l’instant je préfère attendre avant de prendre une décision, elle me donne l’impression d’être seule et triste, exactement ce qui transparaît dans ces tableaux.

- Il serait facile de vérifier son histoire. Déclara Joy qui venait d’entrer.

Simon et Largo tournèrent la tête vers elle afin qu’elle s’explique.

- Un test ADN prouverait si elle est ou non ta sœur. Si elle refuse alors c’est qu’elle ment.

- Un test ADN peut être trafique ma chère Joy mais, je suis sûr qu’elle ne ment pas, Largo et elle se ressemble tellement.

- Toi ! Devant une jolie fille tu es prêt à croire n’importe quoi.

- Mademoiselle Arden a raison, je voudrais moi aussi savoir si nous sommes réellement du même sang, peut être que la Commission me laissera tranquille si je ne le suis pas.

Déclarait Liz d'un ton incertain en entrant vêtu du peignoir de Largo, elle semblait pâle.

- Bonjour Simon, Mademoiselle Arden, Largo.

- Bonjour mademoiselle Dumond, si vous accepter alors nous ferons nous même les analyses avec de faux nom ainsi personne ne saura ce qui se trame.

- D’accord. Pourtant quoi qu’il arrive je ne veux pas que mon existence soit dévoilée, je n’ai jamais voulu ni d’un héritage ni prendre une place dans vos affaires, ma peinture me suffit.

- Pourquoi êtes-vous là alors ?

- Je me disais que Largo aimerait savoir qu’il a une famille, et moi je voulais en avoir une.

Largo sourit et vint prêt d’elle pour l’embrasser sur la joue en disant.

- Nous allons chercher tes affaires à l’hôtel et tu vas t’installer ici ensuite nous aviserons.

La jeune femme lui sourit et rejoignit la chambre pour remettre sa robe d’hier mais, elle entendit tout de même des bribes de la conversation des trois autres dans le salon.

- Je me méfie tout de même d’elle.

- Tu te méfies de tout le monde Joy, pourtant elle est sans défense.

- Hier soir elle avait l’air de bien savoir se défendre avant qu’on intervienne.

- Si la Commission en a après elle depuis longtemps, elle a dû forcément apprendre à se défendre.

- Simon arrête ton char tu la trouve à ton goût c’est tout.

- Je ne toucherais jamais à la sœur d’un ami sans sa permission.

- On ne sait pas encore si c’est sa demi-sœur n’oublie pas.

La jeune femme revint dans les pièces sans pour qu’autant Simon et Joy ne cesse de se chamailler, quelqu’un frappa à la porte et un homme d’une cinquantaine entra en disant.

- Bonjour, je vous dérange mais, Largo vous êtes en retard pour la réunion.

- Hier soir nous avons eu un petit problème et j’avais oublié. John Sullivan laissez-moi vous présenter Elisabeth Dumond.

L’homme me regardait avec un air intrigué avant de me tendre sa main que je serrais talors qu'il me demandait.

- Êtes-vous l’artiste qui vient d’arriver en ville ?

- Oui, hier soir Largo et ces amis m’on aider à… à faire face à des fans trop empressés.

- Largo tu vas au conseil et moi j’accompagne cette belle jeune femme chercher ces affaires.

- Simon je ne crois pas que ce soit une bonne idée.

- Fais moi confiance, je suis le chef de la sécurité, alors je saurais faire face.

- Joy va aussi vous accompagner, moi j’en ai au moins jusqu’à midi.

- OK Largo, nous serons de retour dans une heure. Mais tu me promets de ne pas bouger d’ici ?

- Allons Joy, ne t’inquiète pas Kerensky veillera sur moi depuis le bunker.

- C’est moi ton garde du corps et je n’aimerais pas avoir à chercher un autre boulot.

Largo éclata de rire tandis que Simon, Joy et Liz sortait avant que Largo ne demande à John de rester pendant qu’il se rendait présentable mais, dès qu’ils furent seuls, il le questionna.

- John vous étiez le meilleur ami de mon père n’est ce pas ?

- Nous étions amis mais, vous le savez pourquoi ?

- Mon père a-t-il connu une femme en France une certaine Suzanne Dumond ?

- Votre père a connu beaucoup de femme, comment voulez vous que je me souvienne.

- Même si il avait eut un enfant avec elle ?

- Voyons Largo si c’était vrai Nério l’aurait mis en sécurité comme il a essayé de le faire pour vous et je ne pourrais pas le savoir.

- Vous avez raison pourtant un doute subsiste et cette maudite Commission pourrait bien faire pression pour que je sois convaincu que se soit vrai ou non.

- Qu’est ce que vous raconter Largo ?

- Rien, allons y avant que Cardignac ne pique une autre de ces fameuses crise.

Pendant que Largo suivait John dans la salle du conseil Simon et Joy avait accompagnés leur nouvelle connaissance à son hôtel où la jeune femme faisait ses bagages.

Joy semblait la plus méfiante et Liz la comprenait, le portrait de son patron était dans tous les journaux, en plus s’il avait à faire à la Commission comme elle, ils devaient tous être sur leur garde pourtant Liz ne voulais pas qu’elle la considère comme une femme sans scrupule alors elle essaya de lui parler.

- Je sais ce que vous penser mademoiselle Arden, que je ne suis là que pour l’argent mais, vous faites erreur je ne demanderais rien à votre patron… J’ai eu une enfance heureuse mais, solitaire et si Largo et moi sommes véritablement frère et sœur jamais personne ne le saura sauf vous et lui, ma peinture me suffit pour vivre bien et êtres trop reconnue, je ne peignais par pour cela au départ mais, une personne m'a convaincu que mon talent devait se montrer pourtant je n’ai jamais voulu être célèbre juste ne plus être seule.

Joy la fixait, elle avait entendu dans sa voix la sincérité mais, aussi la tristesse que reflétaient ces toiles et son regard même lorsqu’elle souriait.

- J’espère que nous pourrons nous entendre mademoiselle Arden car Largo tiens beaucoup plus à vous qu’il ne l’avoue et vous aussi, l’œil d’un peintre peut voir ce que les autres ne voit pas.

- Largo et moi sommes amis et…  je suis son garde du corps c’est tout, au faite appelé moi Joy.

- Et moi Liz.

Simon qui était dans le salon les appela.

- Vous avez bientôt finit je n’aimerais pas que Largo s’impatiente.

- Oui et plus vite rentrer plus vite nous pourrons faire le test.

- En effet, j’ai autant envie que vous de connaître la vérité.

Largo rejoignit vers 13 heures ces amis et Liz au bunker où en arrivant il trouva l’ambiance calme ; il sourit en disant amusé :

- Vous ne vous êtes pas entretués ; vous faites des progrès.

- Rassurez-vous, je ne désire pas semer le trouble parmi vous.

- Oh ! Ce n’est pas de vous qu’il parlait mais, de Joy et Kerensky, La CIA et le KGB non jamais fait bon ménage même s’ils ont quittés tout les deux leurs services respectifs depuis longtemps.

Largo lui souri en hochant la tête et Liz lui rendit son sourire alors que Kerensky déclarait.

- Nous avons fait le test et devrions avoir les résultats dans la soirée.

- Merci, vous avez déjà déjeuné.

- J’ai du boulot. Déclara Joy la première, suivit de Simon et Kerensky alors Largo tandis son bras à Liz.

- Donc nous déjeunerons en tête à tête gente dame.

- Avec plaisir. Lui sourit-elle et ils sortirent bras dessus bras dessous, Kerensky laissa tomber.

- Ils se ressemblent et je parie qu’elle est ce qu’elle dit.

- Tu lui accordes bien vite ta confiance !

- Moi, je n’ai aucune raison d’être jalouse.

- Qui est jalouse ruskoff !

- Du calme les enfants, j’ai cru que vous aviez du travail.

- La ferme Simon !

Déclarait Joy en se levant pour partir laissant Simon et Kerensky seul ce qui permit à Simon de lui dire ce qu’il avait vu le matin même.

- Je les ai trouvés ce matin endormit sur le fauteuil et je peux te dire qu’ils on un sacré air de famille alors si ce n’est pas sa sœur je mange mes baskets.

- Mm, mm. Marmonna le russe en restant plonger dans son clavier.

Simon qui s’ennuyait finit par sortir, quant à Largo il avait emmené Liz dans un petit restaurant en face du building.

- Tu sais qu’on peut continuer à se tutoyer même devant les autres.

- Je ne voudrais pas… pas que tes amis pense que tu les trahis en me croyant sans… sans preuve… je n’ai jamais voulu semer le trouble dans ta vie.

- Tu ne sèmes pas de trouble car depuis que je suis à la tête du groupe j’ai toujours des ennuis.

- J’ai réussi à leur échapper plusieurs fois depuis qu’ils connaissent mon existence.

- Tu n’as pas l’air d’avoir plus de 20 ans.

- C’est en effet mon âge… j’avais 16 ans lorsqu’ils m’ont attaqués la première fois et… je m’en suis sortie grâce à un entraînement que ma mère m’avait donné…  elle me disait souvent qu’un jour j’aurais peut-être à me… servir de ce qu’elle m’apprendrait et… puis…

Il posa sa main sur la sienne et lui sourit réconfortant en disant.

- Tu n’as plus rien à craindre je… nous sommes avec toi maintenant.

- Merci Largo.

Ils parlèrent de tout et de rien, de leur goût commun ou de tout ce qu’ils voulaient apprendre l’un sur l’autre mais, plus de la Commission, arrivés au désert elle osa lui demander.

- Qui a-t-il exactement entre Joy et toi ? Vous avez l’air si…

Il toussa comme s’il venait de s’étrangler alors qu’elle cherchait ces mots mais, il l’interrompit en disant d’un air un peu gêner qu’elle seul sembla remarquer car il prit un ton désinvolte.

- Nous sommes amis, elle m’a sauvé la vie lorsque je suis arrivé ici la première fois alors je l’ai gardée comme garde du corps car elle est très compétente.

- C’est aussi ce qu’elle m’a dit pourtant je ne dois pas être la seule à trouver qu’il y a autre chose mais, bon tu aimes jouer les play-boys et elle est têtue comme une mule pourtant si ma mère m’a apprit une chose c’est qu’il faut toujours profiter du bonheur car il pourrait ne jamais revenir, la vie et courte il faut savoir ne jamais s'attarder sur les mauvais moment mais, seulement sur les bon. Moi je n’ai pas encore trouvé l’amour mais, j’ai…

Elle se tut en rougissant et il pressa sa main sur laquelle il avait encore la sienne en lui disant.

- N’hésite jamais à me dire ce que tu as sur le cœur, je te promets de ne jamais répéter quoi que se soit parole d’honneur.

- D’accord mais, plus tard.

- Si tu veux, alors où veux tu aller ?

- J’ai cru que nous devions retourner au building car Joy, Simon et Kerensky ne seront pas contents si tu ne les avertis pas.

- De toute façon Largo n’en fait toujours qu’à sa tête.

- Simon ! Tu es la depuis longtemps ?

- Non, je viens d’arriver et je me doutais que tu ne ferais pas que déjeuner ici, alors où allons nous car après tout je suis le chef de la sécurité alors je peux vous protéger.

- Si tu veux me prendre mon boulot tu le dis.

- Ah Joy t’est là ! Mais non pas du tout – il se gratta la tête avant de dire. Alors où allons nous ?

- Je devais repasser au musée aujourd’hui mais, je n’aimerais pas vous déranger.

- Pas du tout, tout le monde au musée.

- Je ne crois pas Largo tu as une réunion  qui devrait commencer dans moins de 5 minutes.

Avant que Largo n’ouvre la bouche Liz lui dit :

- Il faut que tu travailles, Joy à raison, surtout ne t’inquiète pas pour moi tu sais que je ne veux pas être une charge.

- En plus je l’accompagne, Simon et Kerensky peuvent veiller sur toi puisque tu vas rester dans le building.

- D’accord puisque vous êtes tous contre moi.

- Pauvre petit garçon.

Ce moqua gentiment Liz les faisant tous rire avant que Largo et Simon ne retournent au building tandis que prenant la voiture de Joy les deux jeunes femmes se rendaient au musée. Lorsqu’elle démarra la jeune fille remercia Joy.

- Merci de m’accompagner mais, vous auriez dû rester auprès d’eux je peux me débrouiller comme je l’ai fais jusqu’à présent.

- Je n’en doute pas mais, à dire vrai j’aime ce que vous peignez et c’est la première fois que je vois une peinture que je comprends.

- Merci beaucoup, je prends ce compliment très à cœur.

- Pourquoi ?

- Parce que vous ne semblez pas être une femme à faire un compliment aussi facilement.

Lorsqu’on arriva au musée Marie Laval me reçu et on discuta de l’exposition pendant que Joy faisait le tour de la galerie en restant sur ces gardes.

Lorsque la jeune femme eu finit de s’entretenir avec Marie Laval elle trouva Joy devant le même tableau qu’avait admiré Largo l’autre soir et lui demanda.

- Ce tableau vous plaît-il ?

- Vous avez beaucoup de talent mais, celui-ci semble imprégner de beaucoup de tristesse.

- C’est l’une de mes premières œuvres, et selon les journaux c’est ce qui fait de moi une artiste la tristesse de mes tableaux alors que moi, il représente ma solitude.

- Je comprends, nous pouvons y aller ?

- Oui et je m’excuse de vous créer tout ces soucis.

- J’obéis à mon boss c’est tout.

La jeune fille sourit à Joy mais, n’ajouta pas un mot et la suivit, pourtant alors qu’elles allaient reprendre la voiture quatre hommes les entourèrent, Joy déclarait d’un ton railleur.

- Voyez-vous cela quatre hommes contre deux femmes.

- Et toi tu va rester tranquille, nous on ne veut que cette fille alors si tu restes tranquille on te fera aucun mal.

- C’et plutôt moi qui vous ferait mal si vous ne nous laisser pas passer.

Les hommes éclatèrent de rire et l’un d’eux saisit la jeune peintre par le bras mais, celle-ci se défendit tout comme Joy et les mettant à terre les deux jeunes femmes s’enfuir pour récupérer la voiture et repartirent sur les chapeaux de roues, Joy souffla en marmonnant et Elisabeth s’excusa.

- Je suis désolé... c’est de ma faute.

- Je commence à avoir l’habitude avec Largo c’est toujours comme ça mais, d’habitude je ne me laisse pas surprendre.

Elisabeth baissa la tête pourtant elle savait qu’elle ne devait surtout pas laisser la douleur et la peine l’envahir de nouveaux, la peinture saurait la soulager alors demandant à Joy de s’arrêter dans une boutique elle acheta ce qu’il lui fallait sans que celle-ci ne fasse un commentaire puis, elle la laissa monter seul dans l’appartement de Largo en comprenant qu’elle en avait besoin pourtant avant de la laisser elle lui dit :

- Je sais ce que vous ressentez mais, il ne faut pas toujours tout garder pour soit car cela peut finir par vous faire beaucoup de mal.

- Je sais et c’est pour cela que je peins, la peinture me sauvegarde en quelque sorte.

Hochant la tête Joy la laissa pour rejoindre le bunker où elle trouva Simon et Largo qui avait rejoint Kerensky, fronçant les sourcils Largo lui demanda.

- Où est Liz ?

- Chez toi elle voulait être seule, nous avons été attaquées par des hommes de la Commission en sortant du musée et elle voulait peindre pour retrouver son calme.

Les trois hommes surpris fixaient Joy qui prit place avant de leur dire.

- Chacun de nous à sa façon d’extérioriser ses sentiments et bien elle, elle peint. Bon, à part cela vous avez du nouveau sur ces casses pieds ?

Pendant que les quatre compagnons discutait et décidait d’un plan Liz peignait mais, la tristesse et la peur ne furent pas ces seuls sentiment et tout ce qu’elle pu peindre fut le visage de Largo et ces amis, ceux-ci d’ailleurs ne revinrent pas la voir pourtant à 19 heures Largo vint la chercher pour dîner.

- Liz tu n’as pas faim, nous allions sortir dîner tu viens.

- Laisse-moi cinq minutes pour me changer et j’arrive, est-ce que cela ne te dérange pas si je laisse mes affaires sur la terrasse ?

- Non, fait comme chez toi.

- Merci Largo.

Dès que la jeune femme ce fut changer elle suivit Largo et tout deux retrouvèrent les amis de Largo pour aller dîner.


** Chapitre 3 **  

 

Lorsqu’ils rentrèrent tout les quatre rejoignirent Kerensky qui ne s’était pas joint à eux au bunker où ils prirent place avant que celui-ci tendait les résultat du test  à Largo qui eut du mal à les ouvrir même si son expression demeurait impassible, le jeune fille tremblait, elle appréhendait de savoir si elle serait de nouveaux seule ou si elle avait vraiment quelqu’un qui pourrait désormais compter pour elle. Largo fixa un long moment la feuille avant de la poser et de prendre la jeune femme dans ces bras avant de lui murmurer d’un ton voilé par l’émotion.

- Tu n’auras plus rien à craindre à présent, ça me fait drôle d’avoir une petite sœur mais, je vais très vite m’y habituer, et nous ne seront plus jamais séparés.

Elle fondit en larme et il la berça doucement dans ces bras.

- Merci… Oh Largo je ne sais…

Se reprenant elle leva les yeux vers lui pour lui dire.

- Je suis heureuse moi aussi d’avoir un grand frère mais, sache que je ne veux pas être un fardeau pour toi, je continuerais à peindre et à m’assumer car je ne veux pas que les gens pense que je suis venu à toi pour l’héritage des Winch.

- Avec se caractère on ne peut pas douter que tu es une Winch !

S’écriait Simon d’un ton malicieux les faisant éclater de rire et Largo déclarait en retrouvant son calme.

- Nous allons donner une réception afin de présenter devant le monde ma sœur. 

- Oh Largo ! Mais non… S’affola aussitôt la jeune femme mais, Largo lui baisa le front en disant.

- Ne soit pas inquiète en te présentant officiellement tu auras plus de chance qu’ils ne fasse plus l'affront de t'approcher aussi souvent et à présent tu fais partie de notre équipe et tout le monde doit le savoir. Nos ennemis tapis dans l’ombre doivent savoir que les Winch ferons front ensemble.

Elle hocha la tête la gorge nouée par l’émotion et embrassa Largo puis, le jeune homme déclara.

- Bien la soirée ce termine bien mais, demain est un autre jour alors tout le monde au lit.

Se souhaitant bonne nuit chacun regagna son chez lui pour se reposer.

 

Le lendemain après le petit déjeuner Largo demanda à John de le rejoindre et tandis que Joy, Simon et Kerensky s’assurait que personne ne viendrait les espionner il l'informa de ce qui arrivait.

- John Sullivan voici Elisabeth Anne Dumond… Winch ma sœur.

John écarquilla les yeux en les observant un moment, ils avaient un air de famille mais, il parvint tout de même à dire.

- Vous… vous êtes sûr Largo ?

- Oui, certain car nous avons fait un test ADN et que nous avons le même.

- Je ne m’y attendais pas… pourtant vous avez un air de famille il est vrai.

- Je vous le confie à vous seul pour le moment jusqu’à la soirée de présentation qui aura lieu vendredi soir et où Elisabeth sera officiellement présentée.

- Sachez monsieur Sullivan que je ne désire en aucun cas mettre mon nez dans les affaires du groupe, je suis peintre et je continuerais à l’être sauf si Largo me demande mon aide et sachant que je n’y connais pas grand-chose je suis sûr qu’il ne le fera pas.

- Je peux t’apprendre et tu pourras m’aider nous sommes très diversifier dans les affaires.

- Je ferais selon vos ordres Largo mais, je suis encore étonné que Nério ne m’en ait jamais parlé.

- Vous devez comprendre Monsieur Sullivan que Nério et ma mère ont toujours gardés leur vie secrète afin de me préserver mais, malheureusement ils ne l’on pas pu car j’ai les même ennuis que Largo.

- Si Largo a déjà fait une enquête sur vous, je n’ai comme toujours rien à dire.

- Bien, alors rejoignons le conseil, Liz je te laisse ici toute seul et on déjeune ensemble.

- D’accord. Dit-elle en lui rendant son sourire qui réchauffait le cœur de Largo.

Il se promit que rien ne le séparerait plus jamais de sa sœur.

Les jours qui suivirent virent tout chambouler Largo envoya plusieurs invitations sans préciser le pourquoi d’une telle réception tandis qu’il demandait à Joy d’emmener sa sœur faire les boutique pour que toute les deux avait-il préciser se trouve une tenue pour la soirée, il était tellement gêné devant le regard noir de Joy que c’était Liz qui l’avait sortie d’affaire en entraînant celle-ci à sa suite sous le prétexte qu’elle ne connaissait pas trop la ville pour faire du shopping seule de toute façon et qu’il lui fallait les conseil d’une amie pour trouver de quoi s’habiller et alors qu’elle déambulait dans un magasin Liz lui dit :

- Vous savez je n’ai pas mentit mon goût en matière de tenue n’ai pas très élégant  et vous vous avez l’air de savoir ce qu’on porte pour de telle occasion et ce n’est pas de la flatterie je vous assure. Je voudrais vraiment que nous soyons amies et qui sait si Largo et vous êtes décider peut-être serez vous bientôt ma belle sœur. Termina-t-elle avec malice Joy marmonna mais, devant le sourire de Liz si sincère et si pur elle lui rendit en disant.

- Ne vous montez pas la tête, je veux bien que nous soyons amis mais, il n’y aura jamais rien entre Largo et moi.

- On ne doit pas dire fontaine je ne boirais jamais de ton eau.

Cita la jeune femme avec malice faisant rire Joy puis, les quelques jours qui précédèrent la soirée furent tranquille même si Joy repéra qu'on les suivaient.

Elle mit aussitôt quelques indiques sur le coup afin de savoir et surtout de réussir à trouver où pouvait se trouvait le quartier général ou une des bases de la Commission quoi qu'elle et ou qu'elle aille, elle ne pensait qu’à lui, il ne l’avait pourtant embrassée qu’une seule fois alors qu’elle avait faillit mourir mais, elle l’avait repoussé car il n’était pas l’homme d’une seule femme. Joy le savait pourtant, elle ne laissait rien paraître et n’avouerait jamais.

 

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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 15:39
LARGO WINCH

C'est à la série que va ma préférence avec le beau Paolo Seganti.


Voici l'équipe de nos quatre principaux héros. Simon Ovronaz, Joy Arden, Largo Winch et Giorgi Kerensky.

Le jeune aventurier Largo Winch apprend que son père adoptif a fait de lui son successeur. Propulsé du jour au lendemain à la tête d’une multinationale de plusieurs millions de dollars, il utilise sa nouvelle fortune pour retrouver les assassins de son père.

Largo Winch : l’aventurier blessé par le manque d’un père et d'une mère découvre que celui qu'il croyait son père adoptif est en réalité son vrai père Nerio Winch, qui à sa mort le place à la tête de son groupe. Le Groupe W est une multinationale d'une valeur de plusieurs milliards de dollars. Son attitude décontractée et ses excentricités sont très mal vues par les membres du Conseil d'administration du Groupe et en plus il doit aussi faire face à la commission Adriatique, qui tente de le tuer régulièrement. Heureusement, il peut compter sur son meilleur ami Simon Ovronnaz, sa garde du corps Joy Arden et son informaticien de génie Giorgi Kerensky.

Simon Ovronnaz meilleur ami de Largo, ils ont vécu des tas d'aventures ensemble. Simon est très heureux de la situation financière de Largo, il peut ainsi profiter de quelques avantages. Le danger est quelque chose qu'il côtoie tous les jours, et cela ne le dérange pas du tout ! Largo le nommera chef de sa sécurité pour éviter une dispute entre Joy et Kerensky. Et sans Simon, Largo se sent perdu.

Joy Arden Garde du corps de Largo Winch, Ex agent de la CIA elle faisait partie du secteur "Espionnage" du groupe W, elle eu pour mission de récupérer Largo et en profita pour lui sauver la vie, en apprenant les agissements douteux de ce secteur ayant ses bureaux dans les sous-sols du gratte-ciel W, Largo décide de renvoyer tous ceux y participant. Mais il se rend compte qu'il doit quelque chose à Joy et l'engage pour qu'elle se charge de sa sécurité.

Giorgi Kerensky ex-agent russe fatigué des actions sur le terrain et amoureux des ordinateurs Kerensky est un ancien agent du KGB engagé par Largo qui en a assez de l'action : il décide donc de rester à l'abri dans "le bunker", une pièce sécurisée des sous-sols du gratte-ciel W. Il aide ses amis sur le terrain à l'aide de ses détecteurs de chaleur et d'autres petits bijoux technologiques, ces gadgets n'ayant aucun secret pour lui. De nombreuses fois Largo aura recours à ses services pour vérifier une identité ou obtenir une information en piratant des serveurs.

John Sullivan Conseiller du groupe et ex-confident de Nerio Winch, il va soutenir Largo auprès des membres du Conseil et l'aider dans ses débuts de directeur du groupe W. C'est un administrateur brillant doublé d'un avocat hors pair. Largo et lui se feront très vite mutuellement confiance.

La Commission Adriatique Composée de membres très influents politiquement, économiquement et idéologiquement dans le monde, cette commission existe depuis 600 ans et s'est fixée pour but de façonner un monde de consommation. Comme son père, Largo va être attaqué par des agents à sa solde, et c'est ainsi que le fils Winch va décider de lutter et de tout faire pour démanteler cette organisation. Elle a des agents dans tous les milieux et partout dans le monde.



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Une étoile filante qui laisse derrière elle une longue traîne est une étoile qui apporte l'amour. 

 

Une étoile filante qui disparait en un instant est une étoile qui emporte tous tes soucis